Le dialogue entre la vie associative et les pouvoirs publics aboutit parfois à la réalisation de projets urbains magnifiques et complexes, résolument orientés vers l’aide aux plus démunis. Exemple très intéressant : le village Saint-Anne à Anderlecht. Les Bruxellois plus âgés ont connu la clinique Sainte-Anne, dans le cœur historique d’Anderlecht, un bâtiment de plus de 10.000 mètres carré qui appartenait à l’archevêché de Bruxelles-Malines. En 1994, l’activité hospitalière est arrêtée et l’abbé Reginald Rahoens souhaite en faire un lieu d’accueil pour les plus précaires. L’ASBL Rafaël rachète alors le site et le transforme afin d’accueillir quelque 300 personnes…