Au MR, rien que des cadors!

Pasta

Par | Penseur libre |
le

Dessin de Wich

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Gougnaf’ Michel, Charles de son deuxième prénom, a les dents tellement longues qu’il a fini par se prendre les pieds dedans. Il a essayé de nous attendrir en disant que ça faisait mal. On peut le croire. En tout cas, il a bien diverti Suleiman le magnifique, Erdogan, veux-je dire.
Le fauteuil aux alouettes l’a attiré comme un miroir à Narcisse: il est tombé dans le piège à con sans avoir le temps de s’en apercevoir;  il s’est même mis à l’aise, étendant confortablement ses guibolles pour bien signifier qu’il prenait toute la place, la sienne, quoi ! Et Bardaf ! l’embardée ! Ouyouye ! ça cuit !
Quand on pense que ce type, a été Premier ministre (suite à une entourloupe carabinée, souvenez-vous, lecteurs : l’important n’était pas de savoir avec qui il allait gouverner, en l’occurrence la droite nationaliste, pleine de charmants jeunes gens et de vieux cons, les uns et les autres pas du tout gênés de leurs [anciennes, paraît-il] sympathies nazies. Ben oui, il s’agissait d’être Premier ministre, rien d’autre.  
Avec un tel sens des réalités, une telle vivacité intellectuelle par rapport à une situation confuse, un sens approfondi des responsabilités vis-vis des citoyens [c’est comme ça qu’on nous appelle en période électorale], des enjeux politiques, voire militaires [comme Premier ministre, il était concerné] il aurait suffi d’un titillement d’ego [gagner la bataille de Waterloo, par exemple] pour qu’on connaisse le pire.
Encore que sa fin de Premier n’ait rien eu de particulièrement glorieux. Mais qu’importe : il avait eu le temps de manœuvrer pour être grand mamamouchi de quelque chose à l’Europe. L’essentiel, c’est d’être grand mamamouchi quelque part. Ça vous pose un homme. Comme s’appeler Lelièvre ça vous pose un lapin. [Je ne sais toujours pas de qui elle est celle-là]
Où s’arrêtera-t-il ? Un moment de honte, c’est vite passé nous le retrouverons bientôt sur nos écrans tout frais, tout pimpant.
Les services du proctocole [oui, oui, proctocole] de l’Europe sont un peu déficients, car si l’on en croit les services de Suleiman le Magnifique, la disposition des sièges était le fruit d’un accord. Soit ils berlurent tout le monde, soit les proctocologues européens n’ont pas averti leurs patrons. Ou ces derniers n’ont même pas lu les notes à ce sujet.
Mais, à ce qu’on nous dit, ne nous égarons pas : l’important, c’était le fond, le sujet de la rencontre, le contenu des parlottes, car l’heure est grave avec la Turquie.
Vous en avez entendu parler, vous, du « fond » ?
Et puis d’abord, ça vous regarde ?
Occupez-vous de votre Covid !

Je me plaignais récemment du silence inquiétant de mon Georges-Louis Bouchez-double préféré.
Rhââââh Lovely ! comme disait Hamster jovial, il est toujours là, plus pétulant que jamais.
J’aime bien ce mot, pétulant, surtout concernant Bouchez-double : quels pets tu lances mon Georges-Louis !
Et sans se retenir! Sans dire: « Je vous en prie madame, dites que c’est moi ». A quoi bon, puisque c’est bien lui. Il assume.
Y a pas à dire, mais ils ont des grands formats au MR, entre Gougnaf’ Michel et Bouchez-double, ça fait pas dans la dentelle !
Donc, selon lui, il y aurait un « petit monde » qui ne serait pas admirateur inconditionnel de la bagnole, la verrait plutôt comme un outil à utiliser qu’en cas de nécessité, et surtout pas pour affirmer un mythique statut social. « M’as-tu-vu dans mon couteux statut social ? ». Bouchez-double, en plus d’un statut social a un statut de président de parti et tient à ce que ça se sache. Pour ça il est prêt à tout, même à doubler, sur une route à deux bandes, au sommet d’une cote, par temps de brouillard, sans freins et sans phares. Et un « petit monde » voudrait lui dicter sa manière de conduire ! Il préfère sans doute le grand monde qui a un statut social à montrer, si ça se trouve pense comme lui et n’impose rien à personne, tout le monde sait ça.
Si on en juge par les diverses indigestions routières, la pollution (qui ne commence pas aux bagnoles. Il faut compter aussi le transport maritime du pétrole et ses divers naufrages, excellents pour la faune, la flore, la diversité des paysages, plus les saloperies que recrachent les navires qui flottent encore, les saccages divers dans les villes et les campagnes pour faciliter l’écoulement de la ferraille à roulettes), au vu, au senti de tout ceci et j’en oublie, il faut bien admettre que le « petit monde » ne dicte pas grand-chose.
Tu sais ce qu’il te dit le petit monde Georges-Louis ?
… comment t’as deviné ? J’avais pensé à un dessin, mais je ne l’ai pas mis… trop fort !

Que le Monstre en Spaghetti Volant vous touche de son appendice nouilleux.
Ramen

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