Plus ça change, plus c’est la même chose, suite

Pasta

Par | Journaliste |
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À lire l’actualité, il y a de quoi commenter. Que ce soit en Europe, avec Victor Forban, en Palestine, en Mer rouge, en Equateur, au Congo, république démocratique, paraît-il. (Lorsqu’un pays ajoute « Démocratique » à son nom, le pire est à craindre, ça c’est déjà vu), l’Ukraine et le tsar de toutes les Russies, Poutine, ne parlons pas de la Corée du Nord qui bombarde juste aux frontières de la Corée du Sud, de la Chine qui se fait plus précise sur son désir de dévorer Taïwan.
Près de chez nous, en France, un gouvernement qui, pour être sûr que Marine Lepen et ses acolytes ne prennent le pouvoir, en devient, en stoumelinks, un vilain plagiaire. Du moment que c’est pour le bien de la démocratie…
Ne parlons pas des nouvelles excellences, comme Rachida Dati qui n’a même pas encore fini de nettoyer ses casseroles qu’elle est déjà ministre et candidate à la Mairie de Paris. Darmanin, l’argentier officiel impliqué dans une combine de favoritisme, afin d’épargner au PSG de payer trop d’impôts… la présomption d’innocence, d’accord.
Et la Sinistre d’un tas de trucs, plus l’éducation nationale de la république laïque, qui trempe avec les intégristes cathos du collège Stanislas et qui ment comme une arracheuse de dents débutante, avec la complicité du premier ministre Gabriel Attal qui, en son temps de ministre de l’Éducation de nos chères têtes blondes, a soigneusement caché un rapport accablant sur ledit collège.
Et chez nous, la lecture des faits divers vous donne comme un goût de vomi. Flics ripoux, haut fonctionnaire espion, prisons débordantes, ex-sympathisant de Lepen, bourgmestre d’Anvers, qui menace de s’allier avec le Vlaams Belang (Valais Bêlant, a écrit mon traitement de texte, pensant rectifier mon français pendant que je regardais mon clavier). Il ne manque pas d’humour, c’est toujours ça), s’il n’est pas choisi comme futur premier ministre, rien que ça.(Bah ! le retour aux fondamentaux, c’est une consolation pour les vieux jours) justice débordée, prisons débordantes, immigrés, hommes, femmes et enfants et autres crèves-la-faim dormant dehors, pendant que la secrétaire d’État, pas du tout gênée de ne pas payer les amendes (9000, je crois) que les tribunaux lui infligent, dans un État de droit, c’est très chic, on dirait de l’Orban) continue de ne pas faire grand-chose, peut-être parce qu’on ne lui en donne pas les moyens. Même pas de quoi payer ses astreintes. Mais ça ne l’empêche pas de rester au gouvernement. Faut bien vivre.
Bientôt les élections ! Tous les partis qui ont de près ou de loin contribué au merdier, nous assurent qu’ils vont nous en sortir. Comme d’hab.
Heureusement qu’il a neigé pour qu’on puisse un peu parler d’autre chose.
Quel émoi ! la neige en hiver ! on n’avait jamais vu ça ! Ou alors, on est simplement content, c’est comme au bon vieux temps, finalement.
Puisqu’on en parle, les aventures du climat sont une chouette série qu’on peut suivre à la télé ! Ouragans, inondations de plus en plus catastrophiques, sécheresses (si, si, ça continue, faut pas croire). Pour les incendies spectaculaires, faudra attendre encore quelques mois. Et chacun à sa manière contribue à entretenir le feuilleton ! Par exemple, ces riverains d’aéroports qui se plaignent des nuisances, entre autres sonores, mais qui n’hésiteront jamais à prendre l’avion pour le plaisir d’aller ne rien foutre loin de chez eux, tout en regardant ce qu’éventuellement il reste de beaux paysages. L’herbe est plus verte dans le pré d’à-côté, pourquoi ne pas aller la saloper un peu ?
Là, vous vous dites : Ça y est ! il a de quoi tartiner sur au moins trois pages, voire plus.
Eh bien non.
Vu mon âge, j’ai déjà connu tout ça, sous d’autres formes, bien sûr, mais beaucoup moins bien documentées, ça faut le reconnaître. Guerre d’Indochine, (Dien bien phu! huuum! un régal !) d'Algérie, l’OAS, décolonisation du Congo, famine au Biafra et ailleurs, racisme ordinaire, raz-de marée en Hollande en 1953, massacre soviétique de la révolution hongroise, à Budapest en 1956, de Prague en 1968, guerre des 6 jours, les paras anglais et français qui sautent sur Le Caire, rupture du barrage de Malpasset (Fréjus), 400 morts, etc. Et, comme toile de fond, politiques qui nous assurent, comme je le disais, que dès leur élection, ils vont en finir avec tout ce bordel que le gouvernement précédent n’a pas su maîtriser. Peut-être qu’il n’y a pas moyen de faire autrement…
Si bien que je termine mon pensum par le titre : plus ça change, plus c’est la même chose. Et pour finir sur une note pétillante : Et c’est pas fini !
Que le Monstre en spaghetti volant vous touche de son appendice nouilleux.
Ramen.

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