Faire du neuf avec du vieux

Pasta

Par | Journaliste |
le

Dessin de Wich

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Selon monsieur GLOUB, reprenant une rumeur qui avait circulé il y a quelques dizaines d’années, (je ne me souviens plus très bien; à cette époque je ne prenais pas de notes sur les délires « Libéraux ». Faut pas croire ! du temps de Jean Gol, avec tout de même un peu moins de m’as-tu-vu avec ma belle barbe que Monsieur GLOUB, on ne faisait pas dans la dentelle à feu le PRL.
Donc, déjà à l’époque, les syndicats étaient accusés de se remplir les fouilles grâce aux allocations de chômage qu’ils distribuaient à leurs affiliés. Ceci en lieu et place de l’organisme officiel, la CAPAC ceci avec son accord et moyennant les frais de fonctionnement exposés par les syndicats, pour ce service. Déjà, à l’époque, le canard avait foiré.
Monsieur GLOUB qui ne recule devant aucun moyen pour faire parler de son nombril, nous sort à nouveau les mêmes calembredaines (La libre Belgique 29/9 et la DH 13/9). Les syndicats, par le même moyen que celui divulgué, avec le succès que l’on sait, il y a plus ou moins un demi-siècle, se goinfrent sur le dos du citoyen et, ipso facto, sur celui de leurs affiliés,
J’espère que les responsables du syndicat libéral auront apprécié les déclarations de cet insupportable galopin. Selon moi qui m’y connaît en matière de galopin, il mériterait d’être sorti de la classe par l’oreille, mis au piquet au fond du préau de la cour de récréation, plus un « verbe », pour le lendemain matin, à faire le soir en rentrant chez lui: « Je ne dois pas répéter les mêmes conneries que mes lointains prédécesseurs », à tous les temps et à tous les modes.
Mais faut croire que chez les libéraux, on a une vision laxiste de l’éducation des galopins.
Voilà qui ne manque pas de m’étonner, eux si sévères dans bien des domaines.
Ca m'en rappelle une autre, du même galapiat il y a déjà quelque temps. Dans un entretien, (à la RTBF, à La Libre, au Soir ?), il expliquait le pourquoi son aversion pour les syndicats.
Dans son enfance, il avait assisté, simplement comme spectateur plus ou moins involontaire, à des manifs ouvrières. Il avait été profondément indigné, dans la blancheur virginale de sa conscience d’enfant, par les responsables syndicaux qui escortaient les manifestants dans leur BMW.
Hé oui! C’est comme ça. Les oligarques syndicaux roulent en BMW.
Normal, avec tout le fric qu’ils détournent en payant les allocations de chômage de ces malheureux travailleurs! J’ajouterai, dans le sillage de la pensée GLOUBISTE que si les travailleurs se retrouvent au chômage, il est évident que c’est à cause des exigences impayables des syndicalistes qui obligent les patrons à licencier. Tout ça pour mettre de l’essence dans leur BMW.
Pauvre monsieur GLOUB, s’il connaissait la vérité!
J’hésite à la lui révéler tant ça risque d’être douloureux pour son sens de la justice sociale.
Tant pis, allons-y! La vérité d’abord, on a une conscience professionnelle ou pas.
En réalité, les responsables syndicaux escortent les manifs en BMW pour faire « près du peuple », « pas fiers avec l’ouvrier ». Par pure démagogie, quoi! On le sait, tous les ouvriers rêvent d’une BMW. Difficile d’empêcher ça lorsque la pub montre qu’en posséder une, c’est être quelqu’un.
Mais voilà: dans la vraie vie de tous les jours, c’est en Rolls-Royce que se déplacent les chefs syndicalistes, il faut le savoir, même si ça fait des bleus à l’âme de monsieur GLOUB.
Que le Monstre en Spaghetti Volant vous touche de son appendice nouilleux
Ramen.

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