Guerre et Paix : paroles de Pape

Zooms curieux

Par | Journaliste |
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Des chars français destinés à la ferraille, au milieu des bois, non loin de Nevoy dans le centre de la France… et d’une centrale nucléaire datant de 1974. Photo © Gabrielle Lefèvre

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Le pape François a un sens aigu de la formule, ce qui renforce encore ses propos empreints d’une sagesse qui manque cruellement à nos actuels décideurs politiques.

A propos de la guerre en Ukraine, dès le 25 février 2022, le pape publie sur son compte Twitter un extrait de son encyclique Fratelli tutti : «Toute guerre laisse le monde pire que dans l’état où elle l’a trouvé. La guerre est toujours un échec de la politique et de l’humanité, une capitulation honteuse, une déroute devant les forces du mal ». Le message est aussi écrit en russe et en ukrainien.

Le 23 mars, il insiste : « il n’y a pas de victoire dans la guerre ». « Acheter des armes, faire des armes n’est pas la solution ». Le même jour, dans un autre écrit, il précise sa pensée : « Nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales ».

Lors de son traditionnel message de Noël l’année passée, il déclare :  "Que le Seigneur nous rende prêts à des gestes concrets de solidarité pour aider ceux qui souffrent, et qu'il éclaire l'esprit de ceux qui ont le pouvoir de faire taire les armes et de mettre fin immédiatement à cette guerre insensée ! ». « Malheureusement, on préfère écouter d'autres arguments dictés par les logiques du monde ».  Il évoquait cette « troisième guerre mondiale » qui se joue actuellement en Afghanistan, en Israël et Palestine, au Yémen, en Syrie, au Myanmar, mais aussi au Liban en proie à une crise économique et sociale inédite et en Haïti, où plus de 1.400 personnes ont été tuées dans les violences cette année selon l'ONU.

Ce mercredi 1er février 2023, c’est en RDC que les paroles papales ont été accueillies avec enthousiasme par la population congolaise, meurtrie par la guerre à ses frontières. Il n’hésite pas à fustiger ceux qui pillent ce pays tellement riche où la population est bien trop pauvre. « Après le colonialisme politique, un "colonialisme économique" tout aussi asservissant s'est déchaîné. Ce pays, largement pillé, ne parvient donc pas à profiter suffisamment de ses immenses ressources », a-t-il déploré. Les chrétiens sont appelés « à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine », à « être la conscience de paix du monde ». (1)

Cette vision papale est partagée par de nombreux chrétiens, certes, mais aussi par de très nombreux opposants à toutes les guerres « insensées » comme celle qui ravage l’Ukraine et qui oppose, par l’intermédiaire de l’Europe, les deux empires USA et Russie, chacun se profilant dans le grand partage du monde voulu par les Etats-Unis face à la Chine. (2)

Des manifestations, des conférences, des pétitions, des communiqués circulent un peu partout appelant à une solution négociée de ce conflit aux portes de l’Europe ; ainsi que cela devrait se faire aussi pour les guerres qui ravagent la Palestine occupée par Israël, le Yémen agonisant sous les bombardements de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis, le Sahara Occidental occupé par le Maroc… Mais tout cela reste occulté par les médias dominants, enfermés dans la logique guerrière assénée par l’Union européenne, les Etats-Unis, l’OTAN, la Russie.

Que reste-t-il du projet de paix européen ?

A Bruxelles, le 25 janvier, avait lieu la première conférence d’un cycle « La paix en question » sur le thème « Que reste-t-il du projet de paix européen ? Au regard de la guerre qui s’y déroule… ». Cette réflexion est lancée par le GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la Paix et la sécurité), Justice & Paix (organisation d’éducation permanente), le Centre Avec (association d’analyse sociale). (3)

Le premier intervenant fut le professeur en science politique à l’ULB Christophe Wasinski. Il rappela que l’Europe n’est pas un projet pacifiste mais une tentative de mettre de l’ordre entre les Etats européens meurtris par les deux guerres mondiales. Il s’agissait « d’organiser les relations entre eux pour diminuer la compétition, ouvrir les économies afin de pacifier les rapports et arriver à une intégration progressive ». Le tout sur base de guerres coloniales et de constitution d’empires coloniaux qui drainaient les richesses vers les pays européens.

« Après la fin de la guerre froide en 1990, les diplomates et les politiques se montraient favorables à une politique étrangère et de sécurité européenne, en réalité un projet de sécurité axé sur la gestion des crises (exemple les Balkans). Les militaires conservaient ainsi une raison d’exister, par contre la diplomatie était plus efficace. A partir de l’an 2000 on assiste à une évolution des actions de sécurité et défense européennes sous la direction d’un état-major européen avec une stratégie européenne que l’on a vu à l’œuvre en Macédoine, par exemple ou en Centre-Afrique. », rappelle Christophe Wasinski.

 En 2004 est créée l’Agence européenne de défense, par le lobby des armements et dont le discours plus musclé incite les Européens à l’imposition de la paix, en se distanciant de l’OTAN, omniprésent sur la scène atlantique. Cette agence est placée sous la responsabilité du Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (depuis 2019 Josep Borrell) et a surtout démontré son inefficacité vu l’impossibilité des Etats membres de se mettre d’accord sur une politique commune. (4) Les pays européens ne voulaient pas non plus investir plus dans l’OTAN puisque les Etats-Unis y pourvoyaient. Cependant, ces pays ont été entraînés dans des missions conjointes US/UE en Afghanistan, par exemple. La Belgique elle-même a oublié sa culture pacifiste et antinucléaire en participant militairement avec les Etats-Unis en Afghanistan, en Libye, en bombardant la Syrie et en achetant les F-35 américains porteurs de bombes nucléaires, résume Christophe Wasinski.

L’Europe s’inquiète de plus en plus de ce processus de militarisation, du financement de l’industrie de la défense par les forces armées, sur l’ajustement des dépenses européennes à celles des Etats-Unis : « quid de l’évaluation de capacités de l’adversaire ? s’interroge le conférencier. Non, on compare avec l’allié ! ». Les déclarations comminatoires du président Trump sur le financement de l’OTAN avivent la crainte de l’Europe d’être lâchée par les Etats-Unis. On le voit actuellement : « l’Europe a peur de se trouver seule face au président russe Poutine. Ce qui est contradictoire avec une politique de paix et d’autonomie européenne en matière de sécurité et de défense. De plus, les grandes sociétés d’armement sont en réalité des multinationales qui exportent vers des pays hautement contestables comme l’Arabie Saoudite et l’on retrouve ainsi des armes européennes ayant servi au Yémen. Cela va à l’encontre d’une industrie d’armements autonome comme c’est le cas en Suède, par exemple. Donc, nos dépenses s’accroissent, nous n’avons aucune autonomie tant l’Europe veut se montrer bonne élève des USA en échange d’une protection armée. »

Et pourtant, l’Europe et loin d’être désarmée, constate Christophe Wasinski. En 2015, le pourcentage des dépenses d’armement mondiales était de 34% aux USA, 17 % en Europe, 13% pour l’Asie, 12% pour la Chine, 10% pour le Moyen Orient et 5% pour la Russie. « Quelle est donc la légitimité des augmentations de dépenses d’armement ? Quelle en est la rationalité politique et économique ? La guerre est une bonne aubaine pour ces industries qui exportent aussi des armes vers des pays comme Israël, le Maroc, le Nigéria, le Cameroun, le Brésil, l’Indonésie, etc. Armes qui servent le plus souvent à réprimer les populations. »

« Donc, cette politique de sécurité et de défense en phase avec l’industrie nous rend fortement dépendants de l’OTAN. Or, il nous faut instaurer une politique de sécurité basée sur la paix et la diplomatie », conclut Christophe Wasinski.

Comment l’Europe se prépare à la guerre

Une analyse que partage Samuel Longuet, chargé de recherches au GRIP, qui souligne que les Etats européens ne sont pas tous pacifistes, souvenons-nous de l’invasion illégale de l’Irak en 2003, et que la majorité d’entre eux sont membres de l’OTAN, bientôt rejoints par la Suède et la Finlande. Il rappelle que l’OTAN était à l’origine une alliance défensive. Depuis, elle coordonne quantité d’opérations militaires offensives, avec bombardements y compris sur des civils et dans le but de faire tomber des régimes politiques. Pour le comprendre, il suffit de lire le Rapport OTAN 2030. Tout y est décrit par l’OTAN lui-même. (6)

Dans ce contexte belliqueux, Samuel Longuet rappelle la menace nucléaire croissante en Europe avec une France en super puissance nucléaire et pas moins de quatre pays qui stockent des bombes nucléaires américaines sur leur sol (Allemagne, Belgique, Italie, Pays-Bas). (7) ce qui était censé être de la dissuasion devient préparatifs de guerre dans le cadre de la militarisation croissante de l’Europe. Et cela a abouti en 2021 par la création d’un Fonds européen de la Défense (FED) dont l’objectif est de synchroniser les cycles d’armements et de capacités complémentaires des Etats européens. Jusqu’en 2027, un budget total de près de 8 milliards d'euros sera alloué aux différentes actions. « Les PME, les start-up et des entités de défense non traditionnelles joueront un rôle essentiel dans le renforcement de la compétitivité et du caractère innovant de la base industrielle et technologique de défense européenne (BITDE) », précise le gouvernement belge qui signale aussi que les ministres de la Défense devront financer en partie les projets soutenus par le Fonds. (8)

Le tout en parallèle avec les injonctions de l’OTAN et c’est ainsi que se planifient les guerres futures ; car, rappelle Samuel Longuet, l’augmentation des dépenses militaires européennes était recommandée déjà en 2021, avant l’attaque russe. Et que l’Union européenne peut prendre des mesures contraignantes pour les Etats membres dans le cadre de la Coopération structurée permanente (PESCO) activée déjà depuis 2017 et qui bénéficie de fonds hors budget, sous le contrôle du Conseil de l’Union européenne, appelé hypocritement « Facilité européenne pour la paix » (5 milliards d’euros !) Une facilité qui fournit des armes létales à des pays tiers, notamment l’Ukraine qui bénéficie de 87% de ces « facilités ».  Il faut savoir que c’est un comité militaire qui définit avec les Ukrainiens les transferts d’armes et que les Etats qui livrent ces armes se font rembourser par ce fonds européen, portant censé aider des pays tiers, souligne Saule Longuet. Exemple, la France a livré de vieilles armes à l‘Ukraine et s’est fait rembourser par l’Union et ainsi peut financer un armement neuf. (9)

On voit donc que nos problèmes politiques sont réglés par des militaires, de la même manière que le problème social de la migration est réglé par des politiques sécuritaires et armées à nos frontières. Or, remarque Samuel Longuet, crise climatique aidant, les guerres pour l’eau et d’autres ressources naturelles vitales pour nous vont se multiplier, entraînant des réponses militaires, elles-aussi très polluantes en plus d’être meurtrières. C’est cela « l’Europe comme un jardin au milieu de la jungle », ainsi que l’expliquait cyniquement notre « haut représentant chargé des affaires étrangères et de la sécurité » Josep Borrell, qui a oublié que la diplomatie est la meilleure arme pour gagner la paix.

Faites du commerce, pas la guerre

Il faut bien dire, ainsi que le souligne Saskia Bricmont, députée européenne depuis 2019, que Josep Borrell ne peut pas être le porte-voix de l’Europe, les Etats membres ne lui en donnent pas le mandat. La diplomatie est donc intergouvernementale et chaque Etat veille à ses propres intérêts. Il n’y a pas de cohérence entre la politique commerciale, de développement et de politique étrangère. Nous vivons une politique sécuritaire accélérée, on l’a vu avec Europol, la coopération policière des politiques de sécurité, au nom de la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Exit la paix. La guerre Ukraine-Russie a été utilisée pour changer l’agenda européen et empêcher toute critique. Elle sert des intérêts géostratégiques et aide les lobbies de l’armement aux dépens du multilatéralisme. Ainsi, la Belgique a augmenté son budget défense de 3% alors que l’aide au développement de pays en grande difficulté reste à 0,17% du PIB.

Or, la paix par le commerce devrait prévaloir puisque l’Europe est le premier partenaire commercial de 80 pays dans le monde, insiste Saskia Bricmont. De plus, l’Europe renforce le libre-échange mondialisé au nom de la diversification énergétique, pompe ainsi des ressources indispensables au développement de pays pauvres ce qui amplifie leur instabilité. Pendant ce temps, les Etats-Unis renforcent une politique protectionniste d’aide aux entreprises qui assurent une meilleure transition climatique… Mais pour servir les intérêts US seulement. Au détriment de l’Union européenne et de ses entreprises. Or, souligne Saskia Bricmont, plus que jamais il nous faut construire un agenda multilatéral car les guerres commerciales se profilent, au détriment des luttes climatiques, créant une nouvelle forme de colonialisme engendrant encore plus d’instabilité, de guerres et de migrations.

Comment tenter d’infléchir cette tendance mortifère ? Par plus de démocratie, soutient Saskia Bricmont, par une démocratie participative et pas un simple vote des citoyens tous les 5 ans. Posons-nous la question de ces états d’urgence qui induisent des états d’exception lors de vagues terroristes, d’épidémie de Covid, de guerre à nos frontières… Il s’agit d’un déficit grave de la démocratie. Instaurons des processus participatifs pour prendre des décisions importantes pour notre avenir.

En attendant, qui prendra l’initiative d’une négociation de paix puisque l’ONU est paralysée par le Conseil de sécurité ?  Le Pape, peut-être ? « Que la paix soit sur la terre et la bonne volonté dans les hommes », aurait conclu l’apôtre Luc.

(1)

https://www.france24.com/fr/europe/20221225-le-pape-fran%C3%A7ois-condamne-une-guerre-insens%C3%A9e-en-ukraine-dans-sa-b%C3%A9n%C3%A9diction-de-no%C3%ABl

https://www.cath.ch/newsf/le-pape-francois-et-la-guerre-en-ukraine/

https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-02/francois-rdc-40-voyage-apostolique-messe-paix-reconciliation.html

(2)

https://www.entreleslignes.be/humeurs/zooms-curieux/ainsi-font-les-empires

(3)

https://www.grip.org/

https://www.justicepaix.be/

https://www.centreavec.be/qui-sommes-nous/

(4)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_europ%C3%A9enne_de_d%C3%A9fense

(5) 

https://repi.centresphisoc.ulb.be/fr/user/245

https://proecapantheonsorbonne.wordpress.com/2020/10/14/rendre-la-guerre-possible-la-construction-du-sens-commun-strategique-compte-rendu/

Sur les chiffres des dépenses militaires dans le monde : voir « Dépenses militaires, production et transferts d’armes », Compendium 2022. Les rapports du GRIP 2022/3.

(6)

https://www.entreleslignes.be/humeurs/zooms-curieux/mondialiser-l%E2%80%99otan

(7)

https://fr.euronews.com/my-europe/2022/10/13/quels-pays-disposent-darmes-nucleaires-en-europe-et-ou-sont-elles

(8)

https://economie.fgov.be/fr/themes/entreprises/secteurs-specifiques/defense/fonds-europeen-de-la-defense

(9)

https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2021/03/22/eu-sets-up-the-european-peace-facility/

 

L'Europe pour la paix et la solidarité - Stop à la guerre en Ukraine !

Manifestation nationale - Bruxelles, 26 février 2023, Gare du Nord

La guerre en Ukraine a coûté trop de vies et entraîné trop de destruction. C’est la responsabilité et le devoir des États et des peuples de s’engager pour la désescalade et le soutien aux pourparlers. Pour le peuple ukrainien mais aussi pour l'humanité et la planète qui ne peuvent endurer cette guerre plus longtemps. La guerre absorbe l'attention politique et les ressources vitales pour un avenir juste et durable.

  1. La Russie hors d’Ukraine. Stop à la guerre

Nous condamnons l'agression russe contre un pays souverain, qui constitue une grave violation de la Charte des Nations Unies. Bien que nous ayons des analyses diverses du conflit, les signataires se rejoignent pour appeler la Russie et l’Ukraine à observer un cessez-le-feu immédiat et à s’engager dans des pourparlers de paix. Nous sommes aux côtés de ceux qui rejettent la logique de la guerre, en Ukraine, en Russie et dans le monde entier.

  1. Solidarité avec les personnes qui fuient la guerre

Nous souhaitons exprimer notre solidarité avec le peuple ukrainien et tous ceux qui souffrent de la guerre. Nous condamnons la violence contre les civils et les crimes de guerre. Toute personne fuyant la guerre doit recevoir un accueil digne. Les objecteurs de conscience ont droit à l’asile.

  1. Pour une diplomatie de paix active et le désarmement

Nous rejetons une politique basée sur la confrontation et la prolongation de la guerre. L’escalade continue de la logique de guerre, aussi depuis la Belgique et les pays européens, a des conséquences toujours plus désastreuses et potentiellement apocalyptiques. La guerre rappelle ainsi le risque toujours plus grand d'utilisation des armes nucléaires. Il est urgent d’interdire les armes nucléaires dans le monde entier. 

Nous appelons à une politique de paix active. Tous les moyens diplomatiques doivent être déployés pour amorcer la désescalade et amener les parties belligérantes à un cessez-le-feu en vue de pourparlers menant à une paix juste et durable.

  1. Pour un continent européen en sécurité

Nous voulons que reprenne le travail diplomatique pour bâtir un système de sécurité collective et indivisible. Nous appelons à une nouvelle architecture de sécurité fondée sur le principe que la sécurité ne peut être recherchée aux dépens des autres. Nous refusons l’instrumentalisation de la guerre pour l'augmentation considérable des budgets militaires, dans un monde déjà surarmé. Le désarmement doit redevenir l'objectif.

  1. Investir dans le social, la justice, l’environnement

Nous sommes préoccupés par les conséquences sociales, économiques et environnementales de la guerre et des contre-mesures prises, qui expliquent en grande partie la crise énergétique et la hausse des factures d'énergie. Ce sont toujours la planète et les populations, en particulier les plus fragiles, qui paient le prix des guerres entretenues par nos dirigeants et l’industrie de l’armement. Au lieu d'augmenter les budgets militaires, il faut investir davantage dans la protection sociale, les services publics et la transition écologique.

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