Terminus, dit-elle
Terminus dit-elle
Au beau milieu
Des particules gerbées
Ce n’est pas la taille qui compte
Mais comment on taille
Une poésie qui compte ses pieds
Secousses
…éternité, éternité, éternité…
Poètes
Marchez sur vos particules gerbées
Enfermées dans l’atome
Imagine le tableau, Nadeja
D’un de ces là-haut, l’ange Majorette
Illuminé par trois hautes fenêtres
Soulève de son bâton
Un couvercle qui boîte
Une dame s’incline
Sur une autorité idiote
Qui odore la mémoire
D’une vraie rumeur
Si seulement ce n’était pas la taille qui comptait, Ossip,
Mais comment on taille
… éternité, éternité, éternité…
Poète
Compte tes pieds
Jusqu’au terminus
Où ils te descendent
Ré, 03/05/2010
Écrit après la lecture de "Contre tout espoir" de Nadejda Mandelstam
Il semble que vous appréciez cet article
Notre site est gratuit, mais coûte de l’argent. Aidez-nous à maintenir notre indépendance avec un micropaiement.
Merci !
Inscrivez-vous à notre infolettre pour rester informé.
Chaque samedi le meilleur de la semaine.
/ Du même auteur /
-
Traversée
-
Jourde
-
Un petit détail
-
Dans l'obscurité
-
Là où la terre s'arrête
-
Cet univers perdu
-
Pris dans la toile
-
Une Inquiétante absence
-
La vie au présent
-
Dans l'oreille d'un sourd
/ humeurs /
/ photos /
/ Commentaires /
Avant de commencer…
Bienvenue dans l'espace de discussion qu'Entreleslignes met à disposition.
Nous favorisons le débat ouvert et respectueux. Les contributions doivent respecter les limites de la liberté d'expression, sous peine de non-publication. Les propos tenus peuvent engager juridiquement.
Pour en savoir plus, cliquez ici.