Collégiale Canicule

Haïculs bénis

Par | Penseur libre |
le
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Collégiale Canicule

J’entre dans la Collégiale
Pour prendre le frais
Froideur de l’orgue muet
Sourire d’un ange de calcaire
Délicat

Murs alourdis de peintures
Sombres
Noires de sang, de douleurs
Coagulées
Des peintures d’Ivoiriens comme dit Albert
Mon ami

Monte en moi une révolte de zèbre
Violent désir de lumière
Et de sabre
Je pense à Godot
Au grand Godot
Qui certaines nuits sautait sur sa jument
Et fendait Carnières au galop
Déguisé en Zorro
Sabreur d’étoiles
Grand Godot
Zorro et zèbre
Beauté du sabre
Comète

J’écarte les craquelures, les fissures des toiles
Comme une brise
Je plonge les yeux dans les plaies
Je coupe, colore, redresse, recouds
Beauté du zèbre

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Voyez...
Les teintes timides des arrières
Les clartés veloutées des caves
Des vies qui aurorent
Champagne
Canicule
J’ai transpiré dans la fraîche Collégiale

Fromont, 2006

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