Ultime rendez-vous à Downton Abbey

Pérégrinations

Par | Journaliste |
le

La tribu Crawley réunie pour un dernier tour de film. Classique et piquant, comme toujours.

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Lecture 2 min.

How pleasant, isn’it ? Je fais partie de ceux et celles - qu’on me pardonne - qui furent « mordus » par la série Downton Abbey. La série était romanesque à souhait, bien enlevée, magnifiquement interprétée, etc, car je ferai grâce aux lecteurs et lectrices d’aligner ici les mille raisons qui ont été avancées pour que cette chronique très british remporte trois Golden Globe et une tripotée de Primetime Emmy Ewards. Aussi, n’ai je pas manqué de revenir sur le sujet, vu que, à cette heure plus personne ne l’ignore, Downton Abbey a les honneurs du grand écran.  

Le scénariste Julian Fellowes qui a signé les 52 épisodes des 6 saisons à succès a remis le couvert dans un long métrage pour une ultime plongée dans l’aristocratie anglaise. Il s’agit toujours de la compliquée famille du Comte Grantham et de celle que compose de fait la nombreuse domesticité au service d’une tradition que personne ne songe à enfreindre, le tout composant une tribu plutôt soudée et - relativement - solidaire.  Pour autant, bien sûr, que chacun reste à sa place. 

On retrouve, entre autres, Hugh Bonneville / Robert Crawley ;  Jim Carter /Charles Carson ;  Brendan Coyle / John Bates ;  Sophie McShera / Daisy et combien d’autres brillants rôles féminins dont celui de Maggie Smith / Violet et ses répliques tellement piquantes et savoureuses. 

La trame du film veut que Downton Abbey soit mis en effervescence par l’arrivée du Roi et de la Reine d’Angleterre. Leurs Majestés sont précédées par leur majordome, leurs valets de pied, etc. lesquels prennent possession des lieux et la direction des opérations.  Ne plus être maître chez soi n’est évidemment pas du goût de tout le monde.  Et c’est sur ce canevas que se construisent toutes les intrigues parallèles, les micro-complots, les nouvelles romances. C’est évidemment très convenu, mais pas sans génie. C’est comme toujours juste, spirituel, et du point de vue de la réalisation signée Michael Engler, très précis, flatteur et raffiné. As usual. 

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Et cette fois, il n’y a pas d’autre point final possible. Alors, ceux qui ont aimé D.A. aimeront encore. Les spectateurs qui n’ont jamais fréquenté Donwnton Abbey partiront forcément défavorisés pour saisir les subtilités de ce film qui reste avant tout un divertissement. 

 

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