L’arcade des mains coupées
sous le ciel perfusé gris de la métropole
par un été défait sans éclat sans mémoire
on voit les effigies de ce roi Léopold
écraser de leur poids le cœur de l’homme noir
dix millions de pendus de torturés d’esclaves
pour faire de l’argent sale et quelques monuments
et des années plus tard une histoire qui se lave
une histoire en statue qui oublie et qui ment
dans un présent où l’homme dont la peau est trop noire
ramasse encore les coups et le mépris de gens
qui refont encore et encore la même histoire
enfants qui grandissez dans ce contexte urgent
enfants n’oubliez pas ce qui fonde l’espoir
n’oubliez pas l’amour à vous=mêmes indulgent
Il semble que vous appréciez cet article
Notre site est gratuit, mais coûte de l’argent. Aidez-nous à maintenir notre indépendance avec un micropaiement.
Merci !
Inscrivez-vous à notre infolettre pour rester informé.
Chaque samedi le meilleur de la semaine.
/ Du même auteur /
-
Chemins noirs - Poèmes inédits de Serge Noël
-
Plage
-
Café de nuit
-
Moment de silence
-
Lorsque le moral est bas la ville la nuit
-
Le départ
-
Dans l’ombre et la lumière
-
Dans l’ombre
-
Petit homme
-
Jardins
/ humeurs /
/ Commentaires /
Avant de commencer…
Bienvenue dans l'espace de discussion qu'Entreleslignes met à disposition.
Nous favorisons le débat ouvert et respectueux. Les contributions doivent respecter les limites de la liberté d'expression, sous peine de non-publication. Les propos tenus peuvent engager juridiquement.
Pour en savoir plus, cliquez ici.