L’âme de Kinshasa en contes et en photos

L'as-tu lu,lulu?

Par | Journaliste |
le

Textes et photos se répondent avec tendresse et humour.

commentaires 0 Partager
Lecture 3 min.

Fidèles lecteurs d’entreleslignes.be, vous connaissez depuis près de deux ans déjà la prose humoristique, tendre, dramatique parfois du professeur Lye M. Yoka qui nous livre les « Confidences du chauffeur du ministre ». Ce chauffeur, ketje de Kin, se moque des travers et des illusions de ses compatriotes. En bon laïque, il n’obéit qu’à sa conscience, à son bon cœur et au plaisir de se cuiter avec les copains sur des airs de rumba.

Le ministre, lui, est une synthèse de la vision que l’on peut avoir d’un ministre congolais de deuxième zone, pas mauvais mais qui ne casse rien, pas corrompu mais qui vit bien de son statut, pas idéologue mais capable de finesse politique et morale, comme cela, au détours d’une réflexion.

Au fil des « confidences », est esquissée cette « âme » kinoise qui nous séduit tant, condensé d’insolence, d’indépendance d’esprit, de revendications, de colères parfois, de détresse trop souvent. Le professeur Lye M. Yoka nous décrit les événements dus à la Covid mais aussi les conséquences tragiques des guerres qui endeuillent le Kivu notamment. Il rend hommage aux femmes de Kinshasa, symboles de ces femmes congolaises qui maintiennent la vie de ce pays magnifique, riches et martyrisé.

Il célèbre les enfants, si beaux, si ardents dans leur désir de vivre, et terriblement victimes des guerres, des superstitions, de la pauvreté.

Nous avons sélectionné quinze confidences qui nous semblaient les plus fortes, les plus émouvantes, pour une publication spéciale de « Congo Libertés », le magazine de liaison de la Maison de la Laïcité de Kinshasa.  Comme lors de leur parution dans entreleslignes.be, la plupart de ces textes sont illustrés par les magnifiques photos en noir et blanc de Véronique Vercheval. Elle a su tellement bien saisir les regards, les sourires, les habitudes de vie du peuple kinois que son reportage photographique entre en dialogue sensible avec les textes du professeur Yoka, alors qu’ils ne se sont jamais rencontrés.

Il semble que vous appréciez cet article

Notre site est gratuit, mais coûte de l’argent. Aidez-nous à maintenir notre indépendance avec un micropaiement.

Merci !

On espère une rencontre en « vrai » et en musique entre ces deux auteurs que vous pourrez (re)découvrir avec cette brochure « Au temps de la Covid et de la rumba congolaise »/ Les « Confidences du chauffeur du ministre ». Une texte d’introduction de Fredy Jacquet, ancien Délégué général de la Fédération Wallonie-Bruxelles en R.D. Congo, nous apprend que le professeur Lye M. Yoka est aussi le promoteur de la rumba congolaise et de son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité (sous l’égide de l’UNESCO). Quant au professeur, il nous offre aussi un texte inédit, véritable cri d’amour à « Kinshasa. A la fois Femme, fleuve et langage ». (G.L.)

 

commentaires 0 Partager

Inscrivez-vous à notre infolettre pour rester informé.

Chaque samedi le meilleur de la semaine.

/ Du même auteur /

Toutes les billets

/ Commentaires /

Avant de commencer…

Bienvenue dans l'espace de discussion qu'Entreleslignes met à disposition.

Nous favorisons le débat ouvert et respectueux. Les contributions doivent respecter les limites de la liberté d'expression, sous peine de non-publication. Les propos tenus peuvent engager juridiquement. 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Cet espace nécessite de s’identifier

Créer votre compte J’ai déjà un compte