6.852 visiteurs en un jour!

ConsoLoisirs

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Les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique ont fêté ce 27 novembre 2016 leurs 215 ans.

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Avec 6.852 visiteurs en une journée festive et gratuite, les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique ont fêté ce 27 novembre 2016 leurs 215 ans.

Dans le grand hall d’entrée, quel bonheur de découvrir tant de visiteurs(euses) de tout âge s’essayer eux-mêmes au dessin ou à la peinture (voir point 9 de cette newsletter).

Hélas, les lampions éteints, on se rappellera que pareille activité (de même que la prise de notes sur des feuilles A4) est toujours interdite tous les jours pour le public dans le Musée Magritte et les grandes expositions temporaires des MRBAB (voir point 4 de cette newsletter).

Consoloisirs et sa newsletter mensuelle prennent la défense des intérêts des usagers dans le domaine de la consommation des loisirs, dans les activités du « temps libre » (médias, culture, divertissements, etc.). Les titres de deux des livres récents publiés par son coordinateur Bernard Hennebert explicitent cet objectif. Côté culture: « Les musées aiment-ils le public? ». Côté médias: « RTBF, le désamour » (Éditions Couleur Livres).

AVEC LES MEILLEURS VŒUX POUR 2017 DE « CONSOLOISIRS »

SOMMAIRE

1. Plus de jeunes dans nos musées en 2017 ?

2. Musées Meunier et Wiertz : remise de la pétition le 8 décembre à 19H au Meunier

3. Le jardin et la maison du peintre Wiertz : kidnapping par le Parlement européen ?

4. Deux poids, deux mesures ?

5. Vive l’IHECS et l’ISFSC. Et… aux suivant(e)s?

6. Spectacle « 1 écrivain + 1 comédien + 1 photographe »

7. Vers un ACRIMED made in Belgium

8. En un an à BOZAR, le tarif standard passe de 12 à 18 €

9. Pas un record mais un très beau score : 6.852 visiteurs en une journée

10. RTBF : pour que le débat ne soit pas verrouillé une nouvelle fois en 2017

1. Plus de jeunes dans nos musées en 2017 ?

Pour les mouvements de jeunesse, dès février prochain, commencera la gratuité des TEC afin de faciliter les déplacements et l’organisation d’activités éducatives notamment.

Qu’ils cumulent donc une fois par mois les gratuités pour faire découvrir petit à petit et sans frais à leurs milliers de membres 150 musées, chaque premier dimanche du mois. Une façon bien concrète de développer l’accès à la culture. Parents, parlez-en à vos enfants?

Indiquons donc dès à présent à Baloo ou Bagheera, et autres chefs, que toutes les infos à propos de ces musées partenaires de la gratuité (dont leur site internet) sont présentés sur www.artsetpublics.be

Qu’ils sachent aussi que chaque mois, une newsletter mensuelle les mettra au courant des différentes nouveautés de cette gratuité du premier dimanche. Voici l’adresse pour s’y inscrire: info@artsetpublics.be

Parmi ces 150 musées, mois après mois, un ou deux sont sélectionnés pour être mis en évidence et faire « la fête à la gratuité ».

Par exemple pour ce mois-ci (le 4 décembre de 11H00 à 19H00), c’est au tour du BPS22, le Musée d’art de la Province de Hainaut, à Charleroi (Boulevard Solvay, 22), un lieu d’expositions qui privilégie les formes d’art centrées sur l’actualité sociétale et les actions de médiation qui en découlent.

Au programme de la Fête de la Gratuité : dans sa volonté d’inviter les visiteurs à la découverte des œuvres et dans une relation d’échange et de proximité, l’équipe du BPS22 vous propose des visites guidées interactives des deux expositions en cours. 

Pour les adultes : à 13H30 et à 15H00 (durée : 1H30).

Pour les enfants : une chasse au trésor à 15H00 (durée : 1H30).

Goûter sur la mezzanine du Musée. Pâtisseries et autres boissons à prix d’amis.

À Bruxelles, au 55 Rue de l’Ermitage, Arts&Publics et la Fondation CIVA vous ont concocté une journée spéciale autour de la nouvelle exposition Mallet-Stevens : Paris-Bruxelles-Hyères.

Robert Mallet-Stevens est une des figures majeures de l’architecture française de l’entre-deux-guerres. On lui doit, entre autres, la villa Cavrois qui vient d’être restaurée près de Lille.

Ce 4 décembre donc, le CIVA propose une visite guidée gratuite pour les adultes de l’exposition. Les enfants ne sont pas oubliés ! Un parcours-jeux guidé par un intervenant leur est réservé. La visite se clôturera autour d’un goûter.

Visite guidée et parcours-jeux de 15H00 à 16H30. Les visites guidées adultes et enfants se déroulent en même temps. Animations limitées à 15 participants par catégorie (adultes et enfants de 6 à 14 ans). Réservation obligatoire à info@civa.brussels (en précisant : visite « adulte » et/ou « enfant » + le nom) ou par téléphone au 02/642.24.50.

www.civa.brussels

Notez déjà les gratuités des fêtes de fin d’année. 

- 1 : Peu de musées pratiqueront la gratuité du 1er dimanche car il tombe le 1er janvier, jour de congé légal.

- 2 : La plupart des musées d’Anvers sont gratuits toute la journée du mercredi 28 décembre.

- 3 : Une dizaine de musées bruxellois, dont les fédéraux, sont gratuits uniquement de 13H00 à 17H00, le mercredi 4 janvier.

- 4 : Les musées gratuits quotidiennement sont rares. Je peux vous conseiller à Bruxelles le Parlamentarium. Cerise sur le gâteau, à la cafétéria de cette institution, vous pouvez consulter gratuitement la presse de chaque pays européen (Le Soir, La Libre, Le Vif, etc., pour la Belgique francophone; Le Monde, Libé, Le Figaro, L’Express, Le Nouvel Obs pour la France; etc.).

2. Musées Meunier et Wiertz : remise de la pétition le 8 décembre à 19H au Meunier

Jusqu’au 8 décembre, des nocturnes sont organisées, en général de 17H00 à 22H00, chaque jeudi soir dans des musées différents à Bruxelles. 

Hélas, deux heures en moins sont prévues pour le musée Constantin Meunier qui ne sera accessible à tous gratuitement ce jeudi 8 décembre que de 17H00 à 20H00 (au 59, rue de l’Abbaye à Ixelles).

Travailleurs et étudiants, ce sera l’une des rares occasions où vous pourrez cette année découvrir ce petit joyau, selon un horaire qui vous est accessible.

Lecteurs (trices) de Consoloisirs et d’Entre les Lignes, venez nombreux ce 8 décembre, montrez que vous êtes attachés à cette perle de votre patrimoine que la direction (pas le personnel) des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique maltraitent tant. Une visite qui est en même temps une prise de position politique. Un plaisir double: admirer et revendiquer.

Ma pétition concernant ce musée, et le musée Wiertz qui subit un sort analogue, a largement dépassé le millier de signatures et près de deux cents commentaires. Continuons.

Je compte remettre symboliquement cette pétition à 19H00, ce 8 décembre, lors de cette nocturne au Musée Meunier.

Voici le courriel que j’ai adressé à ce sujet à la direction des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, le 28 novembre 2016:

OBJET : remise de la pétition

Mesdames,

Je suis l’auteur de la pétition « Non à l’asphyxie des musées Constantin Meunier et Antoine Wiertz ». Ses objectifs sont davantage détaillés dans ma « carte blanche » publiée par « La Libre ».

Je voudrais vous remettre cette pétition officiellement le jeudi 8 décembre à 19H au Musée Constantin Meunier dans le cadre de la soirée exceptionnelle des Nocturnes des Musées.

Est-ce possible pour vous? Si ce n’est à vous, à quel autre représentant de la direction des MRBAB pourrais-je la remettre à cette occasion?

À propos de cette pétition « Non à l’asphyxie des musées Constantin Meunier et Antoine Wiertz », dès à présent, je peux vous signaler qu’elle a remporté une belle et significative adhésion de nombre de visiteurs. Bien plus d’un millier de signatures en relativement peu de temps pour une pétition de ce type m’a étonné… et rassuré. En effet, elle est culturelle, pas émotionnelle, ni sensationnaliste, abordant le sort concret, par deux mesures techniques, de deux petits musées, extraordinaires certes, mais emprisonnés dans le quasi oubli par une absence de médiatisation. Il s’agit également d’une pétition initiée par un visiteur (actif certes, mais seul) et réalisée sans aucun moyen financier.

De plus, cet « audimat » (le nombre de signataires) se double d’un passionnant « qualimat » : l’intensité des réactions du public qui se découvre en lisant leurs commentaires. On s’approche de deux cents remarques positives qui émanent des usagers-signataires. Aucune ne remet en question les deux propositions suggérées (mis à part un avis de Monsieur Michel Draguet émis à titre personnel et n’engageant pas l’institution où il travaille) :

- 1 : passer de 4 jours d’ouverture en semaine à 2 jours accessibles à tous (le samedi et le dimanche)

- 2 : offrir une médiatisation à ces deux petites institutions qui soit comparable à celles concrétisées pour leurs trois grands frères (Musées d’Art Ancien, Fin de Siècle et Magritte).

Ces réactions me semblent encourageantes. De nombreux citoyens aiment leur patrimoine et veulent qu’il soit respecté. Ils considèrent aussi que la culture est un remède aux maux de notre civilisation et exigent que le monde muséal et politique en tienne davantage compte.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire en l’expression de mes sentiments les plus cordiaux.

3. Le jardin et la maison du peintre Wiertz : kidnapping par le Parlement européen?

Une asbl se focalise à juste titre sur le sort du Musée Wiertz situé sur « ses terres ». 

Complémentairement aux griefs dénoncés par la pétition « Non à l’asphyxie des musées Constantin Meunier et Antoine Wiertz », le musée subit d’autres menaces, notamment celle de voir une partie de ses bâtiments et de son jardin annexés pour 1€ symbolique par le Parlement européen avec l’aval de notre gouvernement fédéral.

L'association des habitants du Quartier Léopold (AQL) a lancé une pétition qui dit stop à la déferlante des bureaux du Parlement européen et à la privatisation de l’espace public. 

Je vous invite à la signer.

Son communiqué de presse détaille davantage les enjeux : « Vente du Musée Wiertz: Contre la déferlante administrative dans le quartier Léopold, les riverains proposent de doubler la mise! »

« Le Quartier Léopold, au cœur duquel s'est implanté le Parlement européen à la fin des années 1980, est encore habité par une population diversifiée. Riverains et autres acteurs locaux, en lutte depuis 30 ans pour que la spéculation immobilière ne se répande pas dans les quartiers situés au sud de l'énorme complexe administratif, ont réussi jusqu'à présent à contenir la pression au plus près de sa source.

Le Musée Wiertz, situé juste de l’autre côté de la rue Vautier, en est le rempart.

Mais, sans s’embarrasser des conséquences urbaines de leur initiative, l’État belge et le Parlement européen sont en train de négocier en catimini une emphytéose sur l'ancienne maison du peintre Antoine Wiertz et son vaste jardin : ils comptent installer une activité administrative du Parlement européen au sein de ce site, pourtant classé et affecté à un équipement collectif et culturel.

Ce faisant, ils choisissent de rompre l'une des dernières digues protégeant le quartier contre la spéculation. Et tout cela… pour un Euro symbolique !

En réaction, l'Association du Quartier Léopold (AQL) a lancé une pétition demandant aux autorités belges et bruxelloises « que cesse la déferlante administrative et son cortège de mesures sécuritaires dans le parc et le quartier Léopold ».

Publiée sur Internet jeudi 24 novembre, elle a déjà réuni plus de 2000 signataires en 4 jours ! Ceux-ci s'opposent « à la mainmise de l’administration européenne sur le musée Wiertz et ses annexes », et demandent à l'État belge « qu'il honore la mémoire et le testament d’Antoine Wiertz en ouvrant à nouveau sa maison aux artistes et en faisant en sorte que le musée soit mieux promotionné et plus souvent accessible ».

L'AQL propose que la maison du peintre, adjacente au musée, devienne une résidence d’artiste. 

Elle viendrait compléter le dispositif mis en place par la Commune d’Ixelles dans la rénovation des numéros 21 et 23 de la rue Wiertz. Ce projet prévoit l’installation de 6 ateliers d'artistes et une salle d’exposition en compensation de la perte de nombreux ateliers, démolis au moment de la construction du Parlement européen.

Et puisque l’État est prêt à vendre la maison d’Antoine Wiertz (et d'Henri Conscience) au Parlement européen pour la somme dérisoire d'un Euro, l'AQL propose à la Commune d’Ixelles et à la Région bruxelloise de renchérir et de doubler la mise! ».

« La Libre » indique également que la commune d’Ixelles où est établi le Musée Wiertz veut avoir son mot à dire : « Nous voulons un espace public qui le reste et des musées ouverts à tous », conclut l’AQL, soutenue par l’échevin des Travaux publics, Romain De Reusme (PS) ».

L’échevin ixellois s’explique plus précisément sur internet :

« Le jardin du Musée Wiertz doit s’ouvrir au public ! Il offre un espace vert de 25 ares. Sa connexion avec le Parc Léopold et l’esplanade du Parlement européen permettrait de créer un maillage vert et un cheminement piéton depuis la place du Luxembourg jusqu’à la place Jourdan. 

Dans une ville de plus en plus dense, il est impératif de développer des espaces verts accessibles aux citoyens. Le développement de ces espaces doit se faire dans la perspective d’un maillage vert au cœur du tissu urbain.

En outre, l’ouverture des accès au jardin s’inscrirait dans la continuité du projet porté par Beliris qui vise à prolonger la promenade de l’esplanade du Parlement européen jusqu’à l’arrêt Germoir.

Nous avons l’occasion de poursuivre ce projet en créant un cheminement ininterrompu de plus d’1 kilomètre (1,3 kilomètres) dans des espaces verts, au cœur de nos quartiers !

Début octobre, la presse nous apprenait que la Régie Fédérale des Bâtiments, dépendant du Ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, négociait un accord avec le Parlement Européen pour lui permettre de prendre possession des dépendances du musée et du jardin via un bail emphytéotique de cinquante ans pour 1 euro symbolique.

Ce vendredi 28 octobre 2016, j’ai écrit au Ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, pour lui demander d’assortir cette emphytéose à l’ouverture du jardin au public et à la mise en place d’accès dans les rues Vautier et Wiertz pour connecter le parc Léopold et l’esplanade du Parlement ».

La riposte à ces points de vue se met en place, notamment avec Michel Draguet.

4. Deux poids, deux mesures ?

La presse fait le suivi de l'affaire des seaux d’eau au Musée d’Art ancien (La libre).

Par contre, il n’en va pas de même pour l'interdiction de dessiner et de prendre des notes dans le musée Magritte et dans les expos temporaires des MRBAB.

Pourquoi ce « deux poids, deux mesures »?

Peut-être parce que les médias francophones préfèrent remettre en question la politique fédérale du N-VA (le manque d’entretien des musées qui a pour conséquence les écoulements d’eaux dans quelques salles) plutôt que le règlement des musées qui sont du ressort de son directeur général (actuellement francophone et étiqueté socialiste).

Alors, ressortons de l’ombre médiatique ces interdictions partielles de dessiner et de prendre des notes. 

Début octobre 2015, la presse belge s’était emparée de ce sujet : une pleine page dans Le Soir, un même article publié dans La Libre et dans La Dernière Heure, des reportages dans les JT de la RTBF et de Télé Bruxelles. En voici l’historique.

Un an plus tard, voici les articles du « Règlement du visiteur » qui concernent ce thème, tels qu’ils sont présentés actuellement.

NOTES ET DESSINS POUR LES GROUPES

- Article 23 :

L’autorisation de dessiner sur format A4, au crayon, dans les salles du Musée Oldmasters, Modern & Fin-de-Siècle est accordée automatiquement aux groupes qui ont réservé une activité Educateam et aux groupes libres qui l’ont explicitement demandé et qui ont reçu l’autorisation. Les groupes qui n’ont pas réservé ne peuvent pas dessiner.

Il est interdit de dessiner dans le Musée Magritte et dans les expositions temporaires, en raison du manque d’espace et de mesures de sécurité plus sévères exigées par les prêteurs.

- Article 24 :

L’autorisation de prendre des notes sur format A4, au crayon, dans les salles du Musée Oldmasters, Modern et Fin-de-siècle est accordée automatiquement aux groupes qui ont réservé une activité Educateam et aux groupes libres qui l’ont explicitement demandé et qui ont reçu l’autorisation. Les groupes qui n’ont pas réservé ne peuvent pas prendre de notes.

Il est interdit de prendre des notes dans le Musée Magritte et dans les expositions temporaires, en raison du manque d’espace et de mesures de sécurité plus sévères exigées par les prêteurs.

COMPORTEMENT GÉNÉRAL DES VISITEURS

- Article 6

Les copistes, avec autorisation écrite de la direction, sont habilités à utiliser les substances nécessaires à leur travail sous contrôle des agents chargés de la surveillance et de la prévention et sécurité incendie, uniquement du mardi au vendredi. Il ne sera constitué aucune réserve supérieure à la quantité nécessaire à l’utilisation journalière.

- Article 18 :

Il est interdit de poser un geste pouvant porter atteinte à la sécurité des œuvres et aux bonnes conditions de visite et notamment : de gêner les visiteurs ou de présenter un risque pour les œuvres en prenant des notes ou des croquis devant celles-ci.

- Article 19 :

Les visiteurs sont tenus de se conformer aux injonctions qui leur sont adressées par le personnel des Musées.

Une autre découverte à la lecture de ce règlement des MRBAB : combien il ne prévoit que les devoirs et pas les droits du visiteur. 

S’il est logique d’indiquer que « la fermeture de certaines salles des Musées ne donne pas droit au remboursement des billets d’entrée » (article 3), il est tout-à-fait inconvenant de ne pas mentionner également « avant l’achat de leurs tickets, les visiteurs sont informés des salles fermées temporairement et durant quelle période ».

J’ai d’ailleurs le souvenir d’un panneau indiquant les salles fermées faute de personnel pendant le temps de midi mais fus stupéfait de constater qu’il était placé dans un lieu qu’on ne découvrait qu’après être passé par la caisse. Ces indications peuvent bien entendu se trouver à plusieurs endroits de l’institution mais doivent au moins à l’accueil et sur le site internet.

Dans le même ordre d’idée, le public doit pouvoir connaître les titres des chefs d’oeuvres du musée non exposés temporairement avant de se déplacer (certains visiteurs viennent parfois de loin pour découvrir une oeuvre précise) et de payer ou de réserver son ticket.

5. Vive l’IHECS et l’ISFSC. Et… aux suivant(e)s?

Les profs de journalisme de l’ULB ou de l’UCL n’ont peut-être jamais lu la dixième et dernière conclusion qui conclut mon livre « RTBF, le désamour ».

Par contre, à l’IHECS, on en redemande.

Ce 7 décembre 2016 (de 10H45 à 12H45), ce sera la troisième année consécutive que je suis invité pour témoigner auprès d’environ 80 étudiants pendant deux heures consécutives.

À l’ISFSC (dite aussi École de la rue de la Poste), ils sont également partie prenante.

Mais qu’indique donc cette conclusion de mon livre?

« La question qui fâche : les diverses études qui peuvent mener à travailler à la RTBF (dont le journalisme ou la communication) abordent-elles une réflexion détaillée sur les droits des auditeurs, téléspectateurs et internautes ?

Le développement commercial débridé des médias, même de service public, mènera à l’émergence de ces associations d’usagers qui, un jour ou l’autre, arriveront à se professionnaliser. Il y aura là, très certainement, des « postes » à créer. Qu’on détaille donc aux étudiants ces futurs gisements d’emplois et qu’on les prépare à les exercer avec brio.

Les étudiants devraient questionner les professeurs et leur direction : dans l’organisation des cours, des travaux pratiques ou des stages, accordent-ils suffisamment de temps et d’intérêt aux droits et devoirs des usagers des médias ? ».

D’autres professeurs ou étudiants intéressés? Contactez-moi.

6. Spectacle « 1 écrivain + 1 comédien + 1 photographe »

À propos de l’Histoire de deux siècles de « petites annonces » de drague, hétérosexuelles ou homosexuelles : comment les mots ont évolué, comment les arguments mis en avant pour tenter de séduire ont changé?

Des annonces pour mariages de conventions, fin du 19e siècle, dans le journal guindé « Le Chasseur français » (chasseur au sens de tueur de gibier) aux petites annonces pour le plaisir (Mai 68 est passé par là) dans le journal Libération des années 80, etc. Un monde les sépare et une continuité les réunit tout à la fois…

Saviez-vous qu’autrefois les femmes indiquaient régulièrement dans leurs annonces si elles étaient vierges ou non, et utilisaient l’expression « (ne pas) avoir une tache »? 

Vous serez sûrement étonné de découvrir qu’au début des années 80, le supplément « Sandwich » du Libé du week-end proposait une rubrique d’annonces « mariage blanc »!

Il existe tout un langage en perpétuelle évolution dans cette « littérature » non reconnue comme telle, mais pourtant fort populaire. 

Du facteur qui apportait autrefois des lettres d’amours... aux rencontres concrétisées maintenant via les sites de rencontres sur Internet ou les sms qui font monter le désir sur les portables... Nous avons tous, ou à peu près tous, tenté ce genre de drague/séduction et force est de constater qu’en moins de vingt ans, l’écriture amoureuse s’est transformée radicalement. C’est ni mieux, ni moins bien. Juste différent.

C’est cette thématique (avec de nombreux documents originaux) que j’aborde dans la première partie du spectacle « Une vie à séduire ». 

Durant sa seconde partie, le comédien Mathieu Coton lit de larges extraits de six histoires narrées dans mon livre qui porte le même titre que celui de ce spectacle. 

Pour chacune d’elles, Didier Seynave a réalisé des photos grand format qui seront dévoilées et présentées sur scène avant l’interprétation de l’histoire originelle, ce qui laissera libre court à votre imaginaire. 

Au final, avant la séance de dédicaces, le trio répondra aux questions du public.

Ce spectacle qui a déjà remporté un beau succès en septembre à Bruxelles, La Louvière et Marche, est redonné à deux reprises au « Tels Quels » (association dont le journal mensuel constitue le sujet du chapitre 4 du livre) dont les nouveaux locaux sont situés 46 rue Haute dans les Marolles, le samedi 10 décembre 2016 et le dimanche 8 janvier 2017 à 20H00. 

L’entrée est gratuite (pas de réservation). Ce serait un plaisir de vous y retrouver!

Ce spectacle sera complété par l’accrochage aux cimaises du bar du « Tels Quels » d’une vingtaines de photos de Didier Seynave, toutes inspirées par le livre « Une vie à séduire ». Cette exposition sera accessible du 10 décembre 2016 au 8 janvier 2017: les vendredis et samedis (de 18H00 à 01H00) et les dimanches (de 18H00 à 23H00).

Une vie à séduire sur facebook.

7. Vers un ACRIMED made in Belgium

L’Observatoire français réputé des médias « Acrimed » mérite votre attention.

Le mouvement « Tout autre chose » souhaite créer un « Acrimed » à la belge. 

Une première réunion de travail ouverte au public se déroulera de 19H00 à 21H00, le mercredi 7 décembre 2016, à l’Université Populaire, au 26, rue de la Victoire à 1060 Bruxelles.

Plus d’infos et contact.

8. En un an à BOZAR le tarif standard passe de 12 à 18 €

Les prix des entrées aux expositions, notamment à Bruxelles, augmentent bien plus vite que le coût de la vie. La presse ne consacre jamais 2 ou 3 lignes pour le signaler concrètement, régulièrement, à chaque reportage ou « critique » publiée. C'est pourtant une information utile pour chaque manifestation. Ceci serait une aide appréciable pour les lecteurs, du moins pour ceux d'entre eux qui ne sont pas riches ou qui ne fréquentent pas les vernissages gratuits arrosés.

Exemple concret: le tarif standard à B0ZAR (Palais des Beaux-Arts de Bruxelles) était en 2015 de 12€ (pour l’exposition « L’Empire du Sultan », du 27 février au 31 mai).

Il est de 18€ en 2016 (pour l’exposition « Picasso Sculptures » du 26 octobre au 5 mars prochain).

Pour toutes les expositions de BOZAR, l’entrée est de 2€ chaque mercredi, pour les moins de 26 ans et les chercheurs d’emploi.

Il y avait une promotion visuelle très présente sur l’affichage pour cet avantage : un losange rouge dans lequel était inscrit : « MERCREDI : - 26 = €2 ».

J’ai dénoncé pendant plusieurs mois cette façon de faire qui passait au bleu la réduction de même type pour les chercheurs d’emploi. Demi victoire : désormais, cette promo losange rouge a disparu, et les textes qui annoncent la réduction sont complets au niveau de leur contenu… mais il sont beaucoup moins médiatisés.

9. Pas un record mais un très beau score : 6.852 visiteurs en une journée

Ce dimanche 27 novembre 2016, les Musées Royaux des Beaux-Arts (MRBAB, entité fédérale composée de cinq institutions : le musée d’Art Ancien, le musée Magritte, le musée Fin de Siècle, le musée Meunier et le musée Wiertz) fêtaient leurs 215 ans par une journée d’activités gratuites.

Notons que, pour ce jour de fastes, les musées Meunier et Wiertz étaient à nouveau punis : privés du gâteau d’anniversaire! Ils étaient fermés.

Quelle drôle d’idée: fêter les 215 ans, et pourquoi pas les 214? Sans doute qu’il était urgent de faire remonter stratégiquement les statistiques de fréquentation. Mais ne boudons pas notre plaisir et celui des 6.852 visiteurs qui y trouvèrent quelques files et leur bonheur.

« Un véritable record » affirme la communication fanfaronnante du musée. Soyons mesuré. Un beau succès certes mais… Rappelons que la précédente journée « gratuite pour tous » remonte au dimanche 7 décembre 2003 de 10H00 à 17H00 lors d’une journée Portes Ouvertes à l’occasion de l’inauguration des nouvelles salles (à l’époque, on ne faisait pas croire que restaurer des salles c’était ouvrir un nouveau musée, pour faire le buzz mais surtout pour tripler, avec le Magritte et le Fin de siècle qui s’ajoutent au Musée d’Art Ancien, les tickets d’entrées payantes). À cette occasion, plus de 10.000 visiteurs franchirent les portes des grands musées de la rue de la Régence (comportant à l’époque le Musée d’Art Ancien et le Musée d’Art Moderne dont la collection des Magritte).

Cela fait donc deux journées de « gratuité pour tous » en 13 ans.

C’est bien peu. Car les premiers mercredis du mois payants de 10H00 à 13H00 et gratuits de 13H00 à 17H00 ne constitueront jamais une gratuité pour tous. Celle-ci ne peut se dérouler que lorsque la population active est disponible : en week-end ou en nocturne.

Ce 29 novembre 2016, les MRBAB ont annoncé que l’expérience devrait être renouvelée à l’avenir. Quelle heureuse nouvelle!

Qu’ils se lancent donc enfin dans la gratuité mensuelle du premier dimanche, soutenant ce mouvement de démocratisation culturelle en le développant encore davantage.

En installant, ces jours-là, de belles tirelire aux sorties, en développant leurs ventes au shop et au restaurant, en maintenant leurs expositions temporaires payantes, ils s’en sortiront financièrement et surtout ils redéploieront petit à petit leur public et restaureront leur image. 

Les files seront trop importantes? Qu’ils pratiquent donc, ce jour-là, la réservation par tranche horaire comme ils ont l’habitude de le faire de façon payante pour le musée Magritte ou les expositions temporaires.

Ils ont la carrure pour mener à bien ce projet surtout grâce à la qualité de leur personnel et aussi l’énergie bénévole des « Amis du musée ». Quel bonheur de découvrir, ce 27 novembre, les multiples activités mises en place pour favoriser l’accueil des publics. Ceux-ci ne l’oublieront sans doute jamais. Personnellement, j’ai adoré dénombrer tant de visiteurs(euses) de tout âge s’essayer eux-mêmes au dessin ou à la peinture dans le grand hall d’entrée.

Puisqu’on fêtait l’âge des MRBAB, permettez-moi de vous offrir en conclusion ce texte pour le moins interpellant. On vient de loin, comme l’on dit…

(…) Aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, l’histoire se répète au fil des siècles. Déjà fin du XVIII siècle, on est passé de l’entrée gratuite tous les jours au payant. 

Alors, le journal « Le Peuple » réagit, le 17 mars 1899, en publiant un article intitulé « Les Pauvres et les Beaux-Arts » qui considère ce droit d’entrée comme « une nouvelle manœuvre pour priver les ouvriers, la campagnards, les « gens du commun » de toute impression d’art ». 

À l’époque, on pratiquait un journalisme d’investigation populaire. 

La gazette socialiste explique comment pratiquaient les huissiers « de temps immémorial habitués à somnoler dans les galeries et qui en sont arrivés à croire que le Musée a été créé expressément pour leur fournir des salles de repos ou des dortoirs ». 

Pour « dégoûter » les instituteurs de visiter avec leurs élèves, ils conseillaient aux « frotteurs » d'astiquer bruyamment le plancher et de parler haut pour couvrir les commentaires dispensés, ou alors « c’est l’huissier qui se précipite, interrompant la leçon, sous prétexte que les enfants s’approchent trop des tableaux ».

10. RTBF : pour que le débat ne soit pas verrouillé une nouvelle fois en 2017

Dans moins d’un mois commencera l’année 2017 au cours de laquelle se façonnera le futur contrat de gestion de la RTBF qui sera d'application dès le 1er janvier 2018.

De très nombreux auditeurs et téléspectateurs sont horrifiés de l’évolution actuelle de notre service public de l’audiovisuel. Ils doivent pouvoir s’exprimer, revendiquer, proposer, exiger. Et être au moins écoutés.

Ce fut laborieux lors de la préparation du contrat de gestion précédent, à l’inverse de ce qui se passait lorsque la RTBF fut dirigée par les prédécesseurs de Jean-Paul Philippot.

Il faut donc aujourd’hui rappeler ce qui s’est mal passé en 2012, durant l’année de préparation du contrat de 2013, pour tenter d’éviter les mêmes écueils.

La question est précise: comment la RTBF et le pouvoir politique vont-ils favoriser l’expression de la société civile sur le contenu des missions prioritaires du service public, telles qu’elle devront être renouvelées dès le 1er janvier 2018 ?

Facebook m’a récemment rappelé, fort à propos, le message suivant que j’avais posté lors de la préparation du contrat de gestion 2013 (actuellement en vigueur) :

« Le 25 mai dernier (2012 donc), « Intermédias » proposait en télévision, sur La Deux (dans un créneau de faible écoute) quarante minutes consacrées à la présentation de la négociation du prochain contrat de gestion de la RTBF qui commencera en 2013.

Certes... mais... l’invité « fil rouge » de cette émission était Jean-Paul Philippot, l’administrateur général (et, cumul, patron aussi de la régie pub RMB).

Dès le début de l’émission, Thierry Bellefroid, l'animateur, annonça qu’exceptionnellement il ne s’inspirerait ni des courriers, ni des courriels des téléspectateurs.

On n’est jamais si bien servi que par soi-même : le seul invité en plateau qui pourra interroger Monsieur Philippot sera le représentant des journalistes maison.

Aucune des questions (et sous-questions) que posent publiquement et régulièrement des représentants du public ne seront abordées ».

Pour compléter la réflexion, je me permets de vous offrir un large extrait (pages 15 et 16) de mon livre paru en 2012, « RTBF, le désamour » (aux éditions Couleur Livres).

« (…) Il n’y a pas que la « base » des partis politiques. Le vaste public a, lui aussi, de moins en moins la possibilité de suivre un débat contradictoire sur l’avenir de la RTBF. Petit à petit, les rares îlots de liberté (d’expression) sur cette thématique font naufrage.

L’administrateur général Jean-Paul Philippot envoie, le 8 septembre 2005, un courrier à tous ses agents pour leur recommander vivement, en cas de communication avec la presse, de consulter leur hiérarchie ou le responsable de la communication externe. Il leur rappelle que la charte des valeurs du service public proclame que « chaque membre du personnel a le souci de promouvoir une image positive de la RTBF ». Voilà sans doute pourquoi journalistes et animateurs, contrairement à ce qui se passait autrefois, évitent le plus souvent, dans les interviews qu’ils accordent, des réflexions trop critiques sur leur employeur.

Finies aussi, les « cartes blanches » questionnantes, et mobilisatrices, d’un Hugues Lepaige publiées par Le Soir ou La Libre. De même que celles des membres du conseil d’administration. Ceux-ci sont désormais castrés, ramenés à une discrétion sans faille. Ils ne pourront plus sensibiliser le public, comme cela se pratiquait jadis. Ainsi, grâce au débat public, quelques projets scandaleux ne purent aboutir : la suppression de la traduction en langue des signes du JT de 19H30 ou l’arrivée du téléachat sur le service public. Sur ce point, Monsieur Philippot applique une obligation plus large décidée peu après sa nomination par le gouvernement de la Communauté française : celle qui interdit de façon indirecte à tous les administrateurs d’organismes publics de s’exprimer de façon critique sur l’entreprise où ils siègent.

Les prédécesseurs de Jean-Paul Philippot considéraient que la période où se préparait le nouveau contrat de gestion était un temps propice au dialogue avec les usagers. L’administrateur général actuel a mis fin à cette tradition en allant jusqu’à répondre par la négative à une demande de la société civile de participer à une rencontre de ce type en avril 2006, en invoquant le fait que le débat sur le contrat de gestion de 2007-2012 s’était tenu au parlement et qu’il était public ! Dans les faits, quasi aucun téléspectateur ou auditeur n’y assista car ces discussions ont lieu à des heures où la population active travaille. Jamais pendant le week-end, ni en soirée. Et il faut être diablement bien informé pour connaître la date et l’heure où elles se déroulent, et ne pas oublier sa carte d’identité pour entrer au parlement où le public doit se taire pendant les travaux.

Débattre à la télévision même de l’évolution des obligations du service public sera tabou en 2006 et 2007, lors de l’élaboration du contrat de gestion 2007-2012. Il n’en a pas toujours été ainsi. Du moins, avant que Jean-Paul Philippot ne devienne administrateur général. Le 2 mai 2001, sous l’ère de son prédécesseur Christian Druitte, La Deux proposa un vrai direct de plus de deux heures, intitulé La RTBF, c’est vous. En pleine négociation du contrat 2002-2006, quatre personnalités politiques, trois spécialistes (deux universitaires et un journaliste de la presse écrite) et trois représentants de la société civile (un directeur de théâtre, le secrétaire général de La Ligue des Familles et moi-même en tant que coordinateur de l’ATA) y débattirent face à neuf personnalités de la RTBF, sous la houlette de Jean-Jacques Jespers qui entama le débat par un claironnant « Ce forum vous est complètement consacré, téléspectateurs de la Communauté française ! ».

Tentative d’intimidation de la presse écrite lorsque celle-ci a l’indépendance et l’audace (fort rare au demeurant) de s’interroger sur l’évolution de la RTBF ? Comme s’il fallait verrouiller partout le débat contradictoire ? Le 21/10/2009, Télémoustique consacre six pages et son édito à un dossier La RTBF en danger. En couverture, on peut lire, en plus : « Audiences inquiétantes, grogne en interne, nouvelles économies : faut-il sauver le service public ou le reconstruire à neuf ? ».

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Jean-Luc Cambier, le rédacteur en chef de l’hebdo télé, recevra une missive au vitriol de quatre pages dactylographiées serrées, datée du 26 octobre 2009, signée par Jean-Paul Philippot, dans un style arrogant, pas très « service public », respectant bien peu la liberté d’expression des autres : « D’apparence très documenté, votre dossier présente de nombreuses inexactitudes. Prompt à faire la leçon, vous devriez savoir que l’investigation supporte mal l’absence de rigueur (…) Si nos audiences sont inquiétantes à vos yeux, elles sont sûrement moins mauvaises que n’est l’évolution de votre tirage au cours de ces dernières années (…) Je regrette que la dimension de notre Communauté conduit parfois à l’étroitesse d’esprit et à quelques raccourcis. Votre dossier en est la preuve (…) ».

Cette semaine-là, la RTBF n’a pas diffusé pour ses téléspectateurs le spot promotionnel où apparaît d’habitude la nouvelle couverture de l’hebdo (en toute légalité d’ailleurs, mais cette règle s’appliquait plutôt jusqu’alors lorsque l’hebdo consacrait sa « une » à RTL-TVi). Il a été remplacé par une simple publicité générique pour Télémoustique. Vous imaginez : les usagers de la RTBF auraient été ébranlés de découvrir sur leur petit écran que tout le monde n’est pas d’accord avec la politique éditoriale de la direction ertébéenne ! (…) ».

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