Lumières terrestres (6)

Question d'optique

Par | Journaliste |
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Les chutes d'Iguazú. Photo © Jean-Frédéric Hanssens

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Du désert du Namib, nous voici aux chutes d'Iguaçu (en portugais) ou Iguazú (en espagnol) ou encore Iguassou si vous vous situez au milieu de la forêt tropicale à la frontière entre l'Argentine et le Brésil.


Photo © Jean-Frédéric Hanssens
Le nom donné aux chutes provient du guarani. Y ( eau ) et guasu (grand ), littéralement  "les grandes eaux ". L'ensemble du site est composé de 275 cascades formant un front de 2.700 mètres. La plus haute d'entre elles atteint les 80 m de hauteur. L'ensemble des cascades peut déverser jusqu'à six millions de litres d'eau (soit six mille tonnes) par seconde dans un tumulte assourdissant. Il s'agit bien de l’une des cataractes les plus grandes et les plus impressionnantes au monde, que l'on peut approcher à certains endroits. Frissons garantis devant la puissance colossale des eaux se fracassant dans la gorge. Cette merveille naturelle a été inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984.
Si le site représente une manne touristique non négligeable, heureusement, la gestion et l'administration garantissent la préservation de la beauté naturelle exceptionnelle et la conservation de la biodiversité par des actions de surveillance  avec les forces de police forestières du Paraná. Des actions de suivi sont également menées avec les forces des gardes forestiers argentins responsables de la conservation du parc national de l’Iguazú en Argentine. La richesse de la faune dont de nombreuses espèces menacées et vulnérables sont sous bonne garde, comme le jaguar, l'ocelot , le puma, le margay , le jaguarondi , la harpie féroce , la loutre géante , la pénélope à front noir , ), le tapir, le chien des buissons , la mazama nana , le tamanoir et l’onoré fascié, ainsi que les aménagements hydroélectriques existants et envisagés en amont. Cette gestion de préservation de la nature, qui semble rigoureuse, a le mérite d'être soulignée.

Photo Jean-Frédéric Hanssens
Les chutes Victoria qui constituent la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe, sont également mieux protégées sur le plan écologique grâce à leur inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Que ce soit l'une ou l'autre de ces chutes, que les autochtones s'accaparent comme étant les plus grandes, les plus impressionnantes que les autres, il n'en demeure pas moins que l'on se sent très humble et respectueux devant ces majestueux chefs-d'œuvre naturels.

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