Le temps du « règne personnel » ?

Les calepins

Par | Penseur libre |
le

Ségolène Royal dans ONPC le 3 juin 2017 (capture d'écran). Photo © D.R.

commentaires 0 Partager
Lecture 19 min.

Jeudi 1er juin

 Comme les grands apôtres du néo-libéralisme (Tocqueville, Aron, revenez ! Ils sont devenus impudents… !) Guy Sorman pense que le monde est comme il l’imagine. Son réel est le réel. Alors il commet des imprudences et distille des bêtises, à la manière de son acolyte de classe Alain Minc. Même pensée, pareille suffisance. Dans Le Point, Sorman évoque « l’anti-américanisme » de Régis Debray en commentant Civilisation, le dernier livre du médiologue (éd. Gallimard). Or Debray ne développe point un anti-américanisme, on dira même bien au contraire. Il relève que l’Europe s’américanise de plus en plus, ce qui n’est pas la même chose. En outre, il n’y voit pas objectivement que des inconvénients. La mutation est là, c’est un fait. Dont acte. Sorman souligne que Debray ne connaît pas l’Amérique. Ça, c’est vrai. Mais s’il avait lu le livre, il saurait que même invité par l’université de Boston, le philosophe a été interdit d’entrée au pays de la grande démocratie. Ses anciennes accointances avec Ernesto Guevara en sont sans doute la cause. Donc Debray ne connaît pas l’Amérique, du moins de l’intérieur. Car, par son souci de se documenter comme d’observer la marche du monde, il en sait plus sur l’Amérique sans aucun doute que la plupart des penseurs du nouveau capitalisme. Car lorsque Debray avance un fait, c’est qu’il l’a vérifié, soupesé, médité avant de le coucher sur papier. Il sait, lui, que le monde est complexe et que toute perspective quant à son destin ne peut qu’être envisagée avec circonspection. Et puis, parlons des Etats-Unis plutôt que d’Amérique, ce serait déjà une manière plus exacte de s’exprimer monsieur Sorman…

                                                           *

 Dans les campagnes pour les élections législatives qui battent leur plein aussi bien en Grande-Bretagne (8 juin) qu’en France (11 et 18 juin), il est plus souvent question de divergences de fonds que de divergences de fond. Mais d’un côté comme de l’autre du Channel, des électeurs touchent le fond par manque de fonds. Toutes ces forfanteries font le terreau des partis extrémistes. Rien d’étonnant, au fond, dans leur ascension…

Vendredi 2 juin

 Après l’exclusion du patron du FBI, le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris (COP 21) pourrait bien coûter cher à Donald Trump. Car la consternation et l’indignation qu’il a provoquées dans le monde entier sont aussi perceptibles dans son propre pays. C’est en tout cas un superbe cadeau fait à l’Europe qui, si elle est à même d’en saisir l’opportunité, peut tout simplement recouvrer une position de tout premier plan, en devenant notamment le partenaire prioritaire des nations asiatiques lancées dans la modernité, d’autant plus que la Chine, principal pollueur avec les Etats-Unis, a immédiatement confirmé son adhésion audit Accord sans discussion possible, isolant un peu plus le président Trump.

                                                           *

 Arzon. Petit port du Morbihan. Pêche et plaisance. Paix et volupté. Paisible et lumineux. Charmant village propre, accueillant, reposant. Un centre sportif et une Maison des Associations modernes, vastes et accueillants, témoins d’une vie associative conviviale et fertile.

 1795 votants. 372 suffrages en faveur du Front national.

 Pourquoi ?

Samedi 3 juin

 Parmi les ministres du quinquennat Hollande, Ségolène Royal jouit d’une notoriété que plusieurs faits ont alimentée. Elle possède un bilan remarquable, dense et bien charpenté, assorti de mesures concrètes qui compteront dans les temps à venir et qui, de surcroît, sont auréolées du succès de la COP 21. Elle a laissé la place à Nicolas Hulot qui ne tarit pas d’éloges à son endroit. Et voici que Donald Trump lui offre indirectement l’occasion de sortir déjà d’un devoir de réserve pour contester sa décision de s’écarter de l’Accord de Paris. Dès lors, dans le fauteuil des invités de Laurent Ruquier à l’émission "On n’est pas couché", Royal réussit une prestation cohérente et sans faille, laissant percer le comportement d’une femme responsable, parfaitement claire quant à ses choix, et sachant défendre toutes ses positions de manière irréprochable. Sa prestation est telle que ni Yann Moix ni Vanessa Burggraf ne sont parvenus à la coincer, même lorsque l’on quittait son domaine de compétence (le rôle actif mais – elle insiste - volontairement bénévole de son fils Thomas en soutien dans ses campagnes était agréable à entendre). Voici donc l’ancienne concurrente de Sarkozy dotée d’une nouvelle maturité ainsi que d’un sens politique impressionnant. Á 63 ans, elle conserve la possibilité de rebondir dans un projet politique de haut niveau. Compte tenu de ses expériences passées, il est toutefois peu probable qu’elle se charge de redresser le PS.

Dimanche 4 juin

 Un nouvel attentat islamiste à Londres provoque une interruption de la campagne électorale. Elle reprendra demain et il y a fort à parier que le climat mêlant horreur et tristesse enflammera les derniers meetings du Labour. Contrairement à ce que l’on pensait, Theresa May n’est pas assurée d’une large victoire, ce qui pourrait l’embourber dans ses calculs post-Brexit. D’autant que tous les témoignages en provenance d’Écosse confirment la volonté de la région à demeurer dans l’Union européenne et que l’arrivée de Leo Varadkar à la tête de l’Irlande brouillera aussi les relations entre le Royaume-Uni et ses voisins. Ce métis homosexuel de 38 ans est l’ultralibéral qui va diriger la très catholique Irlande. Il est aussi pro-européen et rêve de réunifier l’Irlande. Les résultats du scrutin à Belfast seront aussi de sérieux indicateurs.

                                                           *

 Confidence de Sarkozy à propos de Macron révélée par "Le Journal du Dimanche" : « Ça ne peut pas marcher. Mais si ça marche, c’est un génie et il faudra s’incliner. » Quand le petit Nicolas ne joue pas au mécanicien surexcité, il ne dit pas que des sottises.

Lundi 5 juin

 L’Arabie Saoudite, l’Égypte et les émirats du Golfe bousculent au petit matin la torpeur que s’offrait l’Occident à l’occasion de la Pentecôte. Ils décident de couper leurs relations avec le Qatar, accusé d’alimenter Daesh. Cette péripétie diplomatique sera peut-être plus conséquente qu’une simple querelle de ménage chez les milliardaires mais ce qui est déjà certain, c’est que le Quai d’Orsay ne pourra rester indifférent à la manœuvre, Doha et Paris entretenant des contacts économiques fructueux dans bien des domaines.

Mardi 6 juin

 Chaque jour apporte son lot d’attentat. Sur le parvis de Notre-Dame peuplé de touristes, un jeune Algérien poursuivant des études universitaires en journalisme se met à frapper un policier à l’aide d’un marteau en criant : « C’est pour la Syrie ! » Acte insensé très vite réprimé, bien entendu. Les reportages auprès des voisins et des parents étonnent souvent : c’était un garçon charmant, calme… On ne comprend pas pourquoi et comment il s’est radicalisé… Et l’on nous présente cette étrange mutation comme une caractéristique neuve de notre époque. Aurait-on déjà oublié le cas du gardien d’Auschwitz rentrant chez lui après une journée harassante, les pieds dans les pantoufles au coin de l’âtre, en train d’écouter Schubert en lisant son journal ? Hannah Arendt, reviens leur expliquer !

Mercredi 7 juin

 Chaque jour apporte… Même en Iran ! Et au Parlement s’il vous plaît… Et mieux encore : dans le mausolée de l’imam Khomeiny, lieu sacré s’il en est à Téhéran. Impossible d’être plus provocateur. Un beau coup pour Daesh qui s’est empressé de revendiquer la paternité de l’attentat.  Bilan : 12 morts. Et si, après la mise à l’écart du Qatar, c’était l’étincelle qui déclenchera l’embrasement de la région ?

Jeudi 8 juin

 James Comey, ancien chef du FBI écarté par Donald Trump, n’a pas ménagé le président lors de sa longue audition devant le Sénat. De surcroît, toutes ses déclarations étaient fort étayées ; c’est à peine si elles ne comportaient pas la mention horaire qui authentifiait leur existence. Cette fois, on n’est plus dans la grosse rigolade devant les facéties d’un personnage fantasque et impudent. Pas besoin de chercher la métaphore appropriée : les jours de Trump ne sont pas encore atteints mais le compte à rebours a peut-être été déclenché.

                                                           *

 Éloge de la lucidité. Ne serait-ce pas un bon titre pour un recueil de paroles choisies de Régis Debray ? Exemple :

 « Question souvent entendue chez les hommes et les femmes de bonne volonté, sur un ton exaspéré : ‘Mais c’est quand la gauche à la fin ?’ Je réponds : ‘Avant d’arriver aux affaires.’ ‘Et la droite ?’ – ‘C’est juste après.’

 Il y a mille ans d’ici, j’imagine le même échange – même facétie, autre vocabulaire – entre un vieux croyant et un récent converti excédé par l’attente d’un millénium, annoncé pour demain et qui n’arrive jamais. ‘C’est quand la venue du Royaume ?’ – ‘C’était avant.’ – ‘Avant quoi ?’ – ‘Avant les papes et les diocèses.’ Le second retour du Christ, c’est quand on rêve du Ciel le nez en l’air. L’Église, avec sa hiérarchie et ses privilèges, c’est quand on atterrit. » ("Une si longue attente", in Médium, n°51, avril-juin 2017)

              

Vendredi 9 juin

 Theresa May a perdu son pari. Elle comptait sortir renforcée des élections législatives anticipées qu’elle avait provoquées ; la voilà en vérité affaiblie. Si les travaillistes gagnent une trentaine de sièges, le parti conservateur reste le plus important du royaume. La Première ministre sortante conserve donc la main et parvient à trouver un accord avec le petit parti unioniste irlandais afin de former un gouvernement. « Pour mener à bien le Brexit » affirme-t-elle, sachant que la tâche sera encore plus rude. Moins d’un an après le résultat effarant du référendum, les rôles sont inversés. Le Royaume-Uni semblait en position de force devant une Union européenne fragile et quelque peu déboussolée. Á présent, le Royaume-Uni est … désuni devant une Europe en parfaite cohésion pour entamer les négociations du divorce. Il faut espérer que cette situation fera réfléchit celles et ceux qui se préparent à voter pour le FN.

Samedi 10 juin

 En 1982, après un attentat antisémite à la rue des Rosiers, François Mitterrand créa une cellule anti-terroriste dont il confia la direction à Christian Prouteau, membre réputé du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale). Dépendant directement de l’Élysée, cette institution ne laissa pas que de bons souvenirs. C’est d’elle notamment que surgirent les écoutes téléphoniques. Emmanuel Macron vient de suivre l’exemple de Mitterrand mais en plus net encore. Une unité chargée de la coordination de tout le renseignement français sera désormais sous son autorité au palais, et qui plus est, d’autres personnalités en dirigeront les services, le président profitant de cet aménagement pour renouveler les responsabilités. Cette décision n’est peut-être qu’un symptôme. Macron va sûrement bénéficier d’une large majorité à l’Assemblée mais la plupart des membres de son groupe parlementaire pléthorique seront tout à fait novices, ne sachant même pas comment s’élabore une loi. Il est donc prévisible que dans un premier temps, tout soit concentré à l’Élysée, l’Assemblée devenant quasiment une chambre d’entérinement. Ce sera le temps du « règne personnel » comme on dit de l’époque de Louis XIV. Cela fonctionnera très bien au début, mais l’épreuve de la durée reste une inconnue.

                                                           *

 La nouvelle tournée des Vieilles canailles (Dutronc, Hallyday, Mitchell) a commencé au stade Pierre-Mauroy de Lille devant 14.000 personnes heureuses de retrouver les émotions de leur jeunesse. Car si le trio totalise 221 ans, la même proportion pourrait être établie côté public. Mais c’est bien en cela que le spectacle est le plus émouvant, chacun se disant que c’est sans doute la dernière fois… La dernière séance…

Dimanche 11 juin

 La vague macroniste était bien un tsunami. Le résultat du premier tour des élections législatives le démontre. Le quinquennat démarrera donc sous le régime du parti présidentiel unique. Tout entière au service (à la botte ?) du président, la nouvelle assemblée sitôt installée va s’empresser de lui déléguer le pouvoir qu’elle aura obtenu des urnes en l’autorisant à gouverner par ordonnances. Le pouvoir législatif, conçu pour contrôler l’exécutif, va donc s’effacer à son profit. Rien de surprenant ni de perturbant dans tout cela : cette perspective était inscrite en toutes lettres dans le programme du candidat Macron. Quant à l’électorat, il a réagi de la manière la plus logique qui soit, en permettant à celui qu’il désigna pour diriger la France d’en disposer des moyens. Mais comme plus de 50 % des électeurs ne se sont pas rendus à leur bureau de vote, le blanc-seing est immaculé. Dans les multiples analyses qui vont commenter la révolution douce en cours, l’une des plus pertinentes consistera sagement à se demander si le fait de coupler les élections législatives avec la présidentielle ne les décrédibilise pas au point d’oblitérer le bon fonctionnement démocratique. Pour l’heure, Lamartine est occupé à passer le relais à Louis-Napoléon Bonaparte. Mais cette fois, il s’agit du même homme.

                                                           *

 « L’idolâtrie, ce n’est qu’un quiproquo consistant à prendre le cuit pour le cru. »

(Régis Debray. L’Emprise, 2000)

Lundi 12 juin

 La faute à qui ? C’est la question qui domine tous les commentaires quant à cette étrange élection législative où la victoire pléthorique du parti de Macron est de plus en plus perçue comme une anomalie légale. Voltaire… Par terre… Rousseau … Ruisseau… Victor Hugo avait trouvé de bonnes rimes pour faire chanter Gavroche. Ce sera moins simple d’en inventer les correspondances de ton comme de son avec Hollande. Quoique… S’il s’agit de se pencher sur l’effondrement du PS, on épingle logiquement le nom du président sortant dès l’abord. La durée offrira un recul à l’analyse. Celle-ci révèlera une réponse beaucoup plus complexe. Mais s’il est plutôt question du fonctionnement des institutions, on soulignera que c’est à Lionel Jospin que l’on doit ce calendrier loufoque réduisant les élections législatives à une caisse d’amplification de la présidentielle. C’est en 2001 en effet que Premier ministre, il intervertit les dates, par pure tactique politique, prévoyant de se doter d’une majorité à l’Assemblée après avoir gagné l’Élysée. Le problème, c’est qu’il ne fut pas qualifié pour le second tour (Le Pen, déjà Le Pen…) et que ce calendrier entacha les quinquennats qui suivirent. Car Montesquieu revient dans les commentaires. Oui, il importe que l’organe législatif contrôle l’exécutif, c’est un principe fondamental garantissant le bon fonctionnement démocratique. Pourquoi craint-on une dérive avec Macron alors que les législatives profitèrent, grâce à la réforme de Jospin, à Chirac, à Sarkozy et ensuite à Hollande qui bénéficièrent d’une prime bienvenue ? Parce qu’ici, comme le précise Edwy Plenel, tous les députés (dont la plupart, soulignons-le encore, seront des novices…) auront signé, pour obtenir l’investiture du chef, une déclaration d’allégeance. Il est donc à craindre que l’Assemblée ne fasse demain qu’entériner des décisions prises au palais et relayées par Matignon. La faute à Jospin ? Cela paraît déjà plus facile de dénicher la rime.

Mardi 13 juin

 Hard Brexit or soft Brexit ? Tel est le débat qui anime la vie politique britannique ces jours-ci. Theresa May voulait conforter sa majorité afin de négocier un Brexit dur. C’est raté. Normalement, les négociations commenceront le 19 juin. L’Union européenne semble décidée à ne plus tarder. Ce serait mieux en effet, comme ce serait bien que ses ministres des Finances – qui se réunissent demain en présence de Christine Lagarde, patronne du FMI – se mettent d’accord pour donner un peu d’air à la Grèce trop garrottée, qui n’en peut plus de supporter des sacrifices sans perspective d’amélioration.

Jeudi 14 juin

 On attend le texte de l’accord de gouvernement que Theresa May est contrainte de passer, faute de majorité, avec DUP, le tout petit parti unioniste d’Irlande du Nord, présidé par Arlene Foster. Cette formation politique est pour le rétablissement de la peine de mort, contre l’avortement, contre le mariage pour tous et donc anti-homosexuels. Foster est aussi une adepte du créationnisme. Toutes ces belles perspectives ne devraient pas être retenues. En revanche, l’accord de paix conclu pour 20 ans suspendant une guerre civile d’un autre âge trouvera son échéance le 10 avril 2018 et des questions se posent quant à sa poursuite. L’Union européenne s’en intéresse même prioritairement puisqu’une relation frontalière avec le Royaume-Uni est née du Brexit. Remettre des barrières entre les deux Irlande ? Là-bas aussi on attend et espère un souffle salvateur venant d’Europe. Car comme le disait autrefois François Reynaert, « Un p’tit peu d’Eire, ça fait Dublin ! »

Il semble que vous appréciez cet article

Notre site est gratuit, mais coûte de l’argent. Aidez-nous à maintenir notre indépendance avec un micropaiement.

Merci !

Vendredi 15 juin

 Á Trouville-sur-Mer, au bistrot-restaurant Les Mouettes (11 rue des Bains), les touristes viennent se restaurer en ignorant pour la plupart qu’assise dans un coin sur une banquette de moleskine vert foncé, Marguerite Duras y passait de longues heures à écrire. Peut-être même est-ce là qu’elle rédigea Sublime, forcément sublime Christine V., le fameux texte que "Libération" publia le 17 juillet 1985 à propos de l’Affaire Grégory, ce petit garçon que l’on avait retrouvé ligoté, mort dans les eaux de la Vologne à Lépanges, modeste commune des Vosges. Le texte est resté dans l’histoire. Serge July, qui dirigeait le journal à l’époque, avait été bien inspiré de proposer à Duras un commentaire littéraire dans ce drame que toute la France suivait. Et voilà que 32 ans plus tard, la Justice revient sur ce crime odieux que l’on n’a toujours pas élucidé. En trois décennies, des moyens nouveaux sont apparus pour décrypter des lettres de corbeaux grâce à l’informatique, pour confronter des voisinages de traces grâce à l’ADN. La grand-tante et le grand-oncle des Villemin sont inculpés après une garde à vue. L’Affaire Grégory Villemin rebondit, peut-être enfin vers un épilogue, car le dénouement semble désormais à portée des enquêteurs. Mais Marguerite Duras, elle, ne pourra plus réagir à cette ténébreuse énigme qui l’avait inspirée.  

commentaires 0 Partager

Inscrivez-vous à notre infolettre pour rester informé.

Chaque samedi le meilleur de la semaine.

/ Du même auteur /

Toutes les billets

/ Commentaires /

Avant de commencer…

Bienvenue dans l'espace de discussion qu'Entreleslignes met à disposition.

Nous favorisons le débat ouvert et respectueux. Les contributions doivent respecter les limites de la liberté d'expression, sous peine de non-publication. Les propos tenus peuvent engager juridiquement. 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Cet espace nécessite de s’identifier

Créer votre compte J’ai déjà un compte