Grand est l’humanisme, pensait-il

Une édition originale

Par | Penseur libre |
le

© Serge Goldwicht

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Lecture 2 min.

Cet homme , un idéaliste, un humaniste se sent responsable des crimes nazis et des divers génocides dont les humains sont à l’origine depuis que le monde existe. « Si des humains ont commis ces crimes, je pourrais en être également l’auteur puisque je suis comme eux. », pense-t-il.

Il se tient au courant de l’état du monde à travers les journaux, la télévision et la radio mais comme dit la chanson « Les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent. »

Curieusement, chaque fois qu’une guerre éclate qu’un attentat religieux, raciste ou antisémite éclate, un acte pour l’argent et contre la nature se produit, son appartement devient plus petit. Au fil des jours où l’humanité se traîne dans la boue, son appartement rétrécit.

Les murs se contractent, se ressèrrent l’enferment et l’emprisonnent. L’homme qui pensait que l’humanisme est la valeur la plus importante des humains, plus grande et plus vaste que tout est menacé d’asphyxie dans son propre appartement.

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Le coup fatal lui a été donné par la victoire écrasante du Vlaams Belang aux dernières élections en Belgique, un parti raciste et néo nazi qui dirige son pays, c’est trop. Son appartement est à présent grand comme un cercueil. Il lui suffit donc de recouvrir son corps de la dernière planche, la planche de salut.

Si le monde est comme cela, je m’en vais, dit-il en fermant la boîte.

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