Des Objectifs du Millénaire à ceux du Développement Durable

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Il y a 15 ans à l’aube du XXIème siècle, un sommet mondial des chefs d’États s’engageait pour les Objectifs de Développement pour le Millénaire (O.D.M). Tous reconnaissaient que le fossé entre les pays riches et les pays pauvres, loin de s’être rétréci, s’était aggravé notamment parce que les promesses d’aide au développement n’avaient pas été tenues.

Tente ans plus tôt, les Etats développés s’étaient engagés à consacrer 1% de leur  Produit National Brut (P.N.B) pour combler l’écart et combattre l’extrême pauvreté. Ceux qui remplirent cet engagement sont l’exception (La Hollande, la Norvège.).

Alertée par les dégradations que constituent les ravages des maladies, la misère criante d’une part croissante des populations du Sud et du statut de la femme, la récession sociale dans un grand nombre de pays victimes de régime fort peu démocratique et la dégradation des biens communs de l’humanité et de l’environnement, l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.)  se lança dans un remarquable défi. Durant la dernière décennie du XXème siècle, l’O.N.U réunit avec succès 6 sommets en charge d’identifier les grands  obstacles planétaires au développement. Citons ces sommets,

  • Rio 1992 : l’environnement ;
  • Vienne 1993 : les droits de l’Homme ;
  • Le Caire 19993 : la population ;
  • Pékin 1995 les femmes ;
  • Copenhague 1995 : l économique et le social ;
  • Istanbul 1996 : l’habitat

Les conclusions des sommets conduiront  les experts de l’ONU à faire deux propositions.  

 La première consistait à fixer 8 objectifs pour le Millénium :

1) Réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim.

2) Assurer l’éducation primaire pour tous, en particulier les filles.

3) Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

4) Réduire la mortalité infantile.

5) Améliorer la santé maternelle.

6) Combattre le VIH/Sida et le paludisme.

7) Assurer à tous un environnement durable et l’accès à l’eau potable.

8) Etablir un partenariat mondial pour le développement

La seconde proposition visait à définir la hauteur des engagements financiers  à mobiliser, soit 60 milliards de dollars annuellement et les délais à fixer pour la réalisation de ces objectifs (15 ans). Les chefs d’États unanimes se sont alors engagés sur ce programme, promettant qu’au plus tard en 2015 ils auraient atteint l’objectif consistant à consacrer O, 7% de leur Produit National net à l’aide au développement.

En septembre 2015, les chefs d’États  se sont donc réunis  en Assemblée à New York aux Nations Unies. Mais comment évaluer sérieusement les progrès ou manquements de la communauté internationale alors qu’entretemps trois grands évènements (des statistiques défaillantes, la crise financière, les BRICS) se sont produits et qu’un autre risque de se produire : le TTIP (accord transatlantique de commerce et d’investissement, actuellement négocié entre les Etats-Unis et l’Union Européenne).

Je ne reviendrai pas sur la crise alimentaire (2007- 2008) ni sur la crise climatique dont les effets désastreux furent remarquablement documentés par le G IEC dès 2007 car cela me conduirait à de voir aborder les conséquences de ces crises sur les mouvements migratoires autres échecs des ODM.

Le premier évènement pose question. Les statistiques qui servent à évaluer la situation prêtent à de sérieuses critiques. C’est  ainsi que l’on sait aujourd’hui que dans de nombreux pays, en particulier les plus pauvres, 1 enfant sur 3 n’est pas enregistré à l’état civil. De même, il y a régulièrement surestimation et sous-estimation de certaines statistiques qui ont pour effet de faire entrer ou sortir des centaines de millions d’individus de l’extrême pauvreté.

Exemple: en 1990, on dépassait largement le seuil de 1 milliard deux cent millions de victimes de l’extrême pauvreté  et de la faim dans les statistiques de l’O.N.U. Entretemps, l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (F.A.O) a modifié son mode de calcul des populations victimes de la faim, particulièrement en Inde, au Bangladesh et au Nigéria. Conclusions, les victimes seraient moins de 800.000.000 ces dernières années !

Le deuxième évènement témoigne du cynisme des pays riches qui connurent la méga crise financière des années 2008/2009. En moins de six mois, les Européens et Étatsuniens ont été en mesure de mobiliser plus de 4.000 milliards de dollars pour secourir les banques au bord du gouffre. Les mêmes qui s’étaient engagés en 2000 à consacrer 60 milliards annuellement aux objectifs du Millénaire soit sur 15 ans : 900 milliards de dollars. Non seulement ce montant n’a pas été réuni, pire, la plupart  des pays riches ont réduit leur aide,  en particulier leur aide aux Pays les Moins Avancés (P.M.A). Ne nous étonnons donc pas que les objectifs soient loin d’être atteints.

Le troisième, l’émergence des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et les succès rencontrés par plusieurs Etats du sud qui ont amélioré objectivement leurs performances sociales et vu s’améliorer leurs indices de développement humain.

Les performances les plus remarquables sont réalisées par les pays d’Asie Centrale qui ont objectivement réussi à sortir plus d’un demi-milliard d’habitants de l’extrême pauvreté. De même, les institutions spécialisées reconnaissent que les États qui ont renforcé leur maîtrise sur la gestion  et les services publics ont atteint de meilleurs résultats  en termes de réalisations des ODM, notamment en Amérique du Sud.

A l’inverse, sur le continent africain des années 2000, continent très privilégié par l’Aide Publique au Développement (A.P.D), la moitié de la population vit toujours sous le seuil de la pauvreté.

Une autre contre performance, les objectifs 2 et 3. S’il est vrai que ces dernières années un plus grand nombre de petites filles ont été inscrites dans les écoles primaires des pays du sud, dans les faits, elles dépassent rarement le seuil de la 3ème année primaire, moment où elles retournent dans leur famille, voire sont réservées pour le mariage !

L’échec le plus cuisant est l’objectif 7 : » Les émissions de gaz à effet de serre » ont explosé de plus de 50% en 15 ans. Le nombre de gens sur terre vivant dans des bidonvilles et des sans-logis a, lui aussi, explosé. Si la Chine a connu un taux de croissance  impressionnant, c’est en utilisant des moyens contraires au développement durable. La population de Pékin est asphyxiée. Une pomme française sera exposée à 9 pesticides différents avant d’arriver sur la table du consommateur. Les agriculteurs eux-mêmes s’inquiètent de l’usage excessif des produits phytosanitaires et des conséquences pour leur santé (cancers et maladie de Parkinson e.a.) tant pour eux-mêmes que pour leurs voisins et les consommateurs.

Que va-t-il se passer ?

Il est une fois de plus démontré que l’Aide au développement est comme le dénonçait déjà il y’a 50 ans René Dumont ’’un emplâtre sur une jambe de bois’’. Les pays du Nord  eux-mêmes ont semble-t-il ouvertement abandonné toute ambition en ramenant leur aide au niveau où elle s’élevait en 1990 soit une moyenne de 0,33% du P.N.B. En outre, la plupart d’entre eux, comme l’Union Européenne (U.E), favorise de plus en plus les interventions humanitaires et l’urgence plutôt que l’aide à moyen et long terme.

Pour trouver une sortie honorable, les grandes agences internationales ont alors abandonné la logique de l’A.P.D pour favoriser une logique mondialiste formulée en 17 objectifs visant cette fois le développement durable. Ces objectifs ont été eux-mêmes déclinés en 167 propositions. On peut dès à présent se poser la question : comment les pays les plus pauvres pourront s’approprier un tel projet ?

Du passé faisons table rase

Les éminents experts ont donc décidé que le modèle mis en place il y a 15 ans ne fonctionne pas : aggravation des inégalités et usage excessif des éléments essentiels à la survie de notre planète et du vivant. Et donc, pour changer de cap au cours des 15 prochaines années, ces  experts proposèrent deux axes de négociations : Le premier concerne le développement durable, le second traite du financement du développement. Ils présentèrent ensemble un agenda d’Objectifs communs pour le Développement Durable (O.D.D.) au cours du sommet de l’ONU à New York du 25 au 27 septembre 2015.

La grande nouveauté consiste à définir qu’il ne s’agit pas seulement de prendre en considération les pays en voie de développement (ceux du sud) mais tous les pays car aucun à ce jour ne s’est développé de façon durable. L’aide serait là pour corriger les grandes inégalités dont sont victimes les plus pauvres et curieusement pour leur permettre d’entrer dans l’économie de marché. En clair, cela signifie : sans remettre en question les politiques économiques et commerciales qui ont pourtant démontré à suffisance leur incapacité à permettre à ces populations de sortir de la pauvreté.

Autre contradiction : l’ONU, censée réunir les Etats et promouvoir les droits humains individuels et collectifs, a tendance à souscrire aujourd’hui à une vision de partenariat multiple qui fait la part belle aux bailleurs de fonds privés. Que je sache, ce sont bien eux principalement qui aujourd’hui comme hier ont contribué au pillage, à l‘épuisement des ressources et à l’accroissement des inégalités. Ils n’ont pas témoigné de grandes vertus ni en matière de développement équitable, ni de développement soutenable, et pourtant, c’est eux que l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon appelait  à la rescousse en vue de la troisième conférence sur le financement du développement qui s’est tenue à Addis-Abeba en juillet 2015.

Aujourd’hui, faute d’une règlementation internationale cohérente, des sommes d’argent colossales circulent dans le monde sans la moindre contribution au trésor public des Etats.  Les propositions visant à adopter la taxe Tobin- Spam permettant de mieux contrôler ces flux ont été rangées aux oubliettes.  Les experts et les gouvernements du nord restent  particulièrement silencieux sur cet aspect essentiel des déséquilibres de l’économie mondiale, dû à la spéculation et aux flux financiers trop souvent illicites.

 Autre point noir,  la surconsommation, les inégalités en termes d’empreinte écologique, des modes de production et de consommation absolument non soutenables qui surexploitent les ressources naturelles, dégradent les écosystèmes et réchauffent la planète devraient  être découragés par des mesures dissuasives, les pays qui développent des modes de consommation et de production durable devraient eux être encouragés. Cela vous paraitra normal mais nécessite un accord international pour concevoir des indicateurs nouveaux ainsi que des sanctions et des mesures d’incitation. Elles tardent à venir !

Avant d’encourager le secteur privé, les multinationales et les bailleurs de fonds privés à s’ériger en acteur du développement durable, il est indispensable de définir plus précisément les indicateurs qui permettront de mesurer la qualité de leurs contributions. Quels sont les agents en charge d’effectuer ces mesures et quelles sont les sanctions en cas de non-respect des normes du développement durable, particulièrement dans les pays les plus désorganisés, où l’espace politique et public est faible ? De même, dans ce contexte, quel sera le rôle de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), en vue de promouvoir des règles universelles pour un travail décent ? De quels moyens disposeront les Etats pour assurer la protection des droits sociaux, des biens publics et de leurs ressources lorsqu’ils seront confrontés à des superpuissances économiques comme c’est déjà le cas aujourd’hui ?

Si l’ONU reste le lieu des négociations multilatérales, elle se voit marginalisée au profit du Fond Monétaire International (FMI), de la Banque Mondial (BM) et de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) lorsqu’il s’agit de la mise en œuvre de ces accords. Pour ces organisations, la protection des droits humains, le développement durable, sont rarement au cœur de leurs préoccupations.

Faisant part d’un certain cynisme, on trouve même dans leurs publications les éléments permettant de prouver qu’en additionnant tous les flux financiers  allant vers le pays en développement, y compris l’Aide Publique au Développement  (APD), les pays pauvres  perdent en moyenne deux dollars pour chaque dollar gagné dans leurs relations avec le reste du monde.

En fait, il est urgent de rétablir une priorité du politique dans la gouvernance mondiale car comme le clame Noam Chomsky, le monde piloté par les riches va à sa perte car les puissants manipulent toujours  plus l’économie globale à leur avantage, s’attribuant sans scrupule les ressources qui auraient dû servir au bien-être commun de tous les humains.

Faute de cohérence des politiques, le risque est immense aujourd’hui de voir disparaitre de l’agenda international ce qui fut présenté au lendemain des décolonisations comme un devoir moral : l’aide au développement en tant qu’acte de solidarité, d’humanisme, fondé sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Rappelons-nous combien l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Afrique plus particulièrement ces deux derniers siècles ont contribué à notre développement et à notre bien-être.

Aujourd’hui, l’Afrique est le continent où les peuples sont les plus démunis et privés de leurs abondantes ressources. Nombre d’entre eux tentent à haut risque de traverser la Méditerranée pour trouver chez nous quelques revenus.

Faute de revoir nos attitudes, nos modes de production et de consommation et de rebâtir une coopération sur de nouvelles bases éthiques, le jour viendra où ils nous demanderont des comptes : la justice et non plus l’aumône.

Est-ce à dire qu’il n’y a pas d’avenir ?

Absolument pas et donc surtout pas de replis frileux sur des tentatives de vie alternatives entre quelques uns cherchant à se protéger du cataclysme du capitalisme sauvage. La double démarche à entreprendre est celle des résistances contre l’ultralibéralisme et  celle des innovations vers un nouveau modèle de « vivre ensemble » qui s’expérimentent au jour le jour. Ce partage est indispensable pour élaborer collectivement les nouvelles propositions et faire les choix pour notre vie commune et son avenir. C’est une nouvelle manière de faire de la politique, du local au global. Les Forums Sociaux Mondiaux sont à cet égard des lieux privilégiés de partage et d’échange.

Les nouvelles technologies offrent d’autres perspectives que l’abrutissement commercial ou le contrôle des citoyens. Elles nous permettent de réfléchir, de débattre et de travailler en réseau sur des bases communes acceptées, celles des droits de l’homme, celle du respect des grandes conventions en matière de droit humanitaire, celles du non recours à la force et bien sur celles de la protection de la nature notre patrimoine commun.

Des initiatives sont aujourd’hui engagées, deux exemples, la Bolivie et le Bhoutan. La Bolivie où l’indien Evo Morales et une majorité de la population s’oppose aux multinationales prédatrices et réorganisent la société avec pour objectif un bien être social mieux partagé. Le Bhoutan vit et proposera à la communauté internationale un nouvel indicateur  de progrès social : l’ « indice du bonheur national brut » des gens. Le gouvernement a décidé la sauvegarde des sols et de 60 % des forêts du pays. Ce pays, l’un des plus pauvres,  réussit à scolariser 95 % de ses enfants et à doubler l’espérance de vie de la population en deux générations, en résistant et refusant les normes de croissance imposées par le F.M.I. et la B.M.

Dans le monde entier, Via Campesina devient une référence pour les paysans qui partagent la même ambition de combattre la spoliation de leur terre et de l’eau et veulent produire pour nourrir décemment leurs familles et leurs communautés sans importations et sans usage d’engrais et de pesticides imposés par les multinationales.

Via Campesina se bat pour la désindustrialisation de l’agriculture afin qu’elle puisse remplir sa vocation à nourrir les populations via les marchés locaux et des chaînes plus courtes permettant aux petits paysan de commercialiser leurs produits et de pratiquer l’agro écologie permettant de mieux contrôler les cycles biologiques naturels. Les professeurs Olivier De Schutter et son prédécesseur Jean Ziegler, qui ont été rapporteurs spéciaux des Nations Unies pour le droit à l’alimentation ont remarquablement expliqué comment nous devons révolutionner nos pratiques agroalimentaires en vue de nourrir sainement et écologiquement 9 milliards d’humains à l’aube de l’an 2050.

Des coopératives, celles imaginées il y a déjà plus de deux siècles par le mouvement ouvrier et qui ont été promues au XXe siècle pour sortir du colonialisme par de nombreux collectifs dans le tiers monde particulièrement en Amérique latine, refont surface aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Dans les multiples secteurs de l’activité humaine, elles permettent aux gens de revenir à l’esprit du « co-opérateur » coresponsable de leurs initiatives économiques, sociales ou culturelles en respectant l’autre mais aussi son environnement.  Il ne s’agit pas de nostalgie mais d’alternatives crédibles indispensables au mode de production et de commercialisation dominant dont le seul indicateur est le profit.

Avec un minimum de bon sens, chacun peut aujourd’hui comprendre que la croissance économique,  celle qu’appellent de ses vœux les gouvernements européens  n’a plu de sens. Elle enrichit une minorité, n’est pas redistributive ni créatrice d’emplois décents. Elle est énergivore, destructrice des biens collectifs de l’humanité : l’air, l’eau, les forêts, les sols et sous-sols. Il nous faut donc combattre ces prédateurs de l’humanité, comme les paysans combattirent l’ancien régime des seigneurs de la terre et les latifundiaires.  Aujourd’hui, l’ancien régime ce sont Nestlé, Monsanto, Coca-Cola, la Lyonnaise des Eaux mais aussi les banques comme Barclays, J.P. Morgan Chase ou Goldman Sachs et leurs commanditaires des hedge funds. Ils sont les ennemis de l’humanité. Les tribunaux, ceux de la justice des hommes, les condamneront bientôt pour crimes contre l’humanité pour l’ensemble de leurs manquements à l’encontre des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux des peuples de la planète.

Au nom des droits humains dans leurs nouvelles acceptations pour la sauvegarde des générations du futur il nous appartient de délégitimer ceux qui ont accaparé la richesse, notre bien commun. Il faut donc ouvrir d’urgence le chantier qui permettra la déconstruction de ce modèle de mondialisation qui spolie trop d’humain et leur environnement depuis 40 ans.

Déconstruction ne veut pas dire nécessairement démolir ou détruire. Notre civilisation a été faite d’apports successifs de générations qui ont puisé dans leurs ressources, leurs mémoires, leurs savoir-faire, leurs ressentis les éléments donnant sens à leur existence. C’est ainsi que progresse l’humanité. Il s’agit d’un nouveau contrat social qui permettra de reconstruire un monde plus juste associant des citoyens libres et solidaires.

Serons-nous en mesure d’adapter nos actes et nos projets à une telle conception du progrès de l’humanité ?

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