Café de nuit
le beau gazouillis des oiseaux fouille les combles de la nuit
dans le noir décidé du ciel c’est l’aube qui s’épanouit
et la fumée des cigarettes rivalise aux brumes portées
les étoiles vont s’effaçant dans un bientôt plein jour d’été
c’est lent c’est rapide le ciel ici se fait tendre amoureux
des fenêtres qui s’ouvrent et viennent boire l’air calme et l’air heureux
du contre-jour dans les persiennes où passe un rais bleu à demi
les buveurs parlent et leurs antiennes du jour qui vient sont ennemies
ne voudraient-ils pas que toujours la nuit règne sur leurs affaires
mais voilà que les chants d’oiseau insistent et incisent l’aurore
et que les buveurs au café donnent paradis pour enfer
et pour s’enivrer de plus belle et pour pouvoir parler encore
ils échangeraient pour un jour tout ce qu’il leur restait à faire
contre un peu de nuit douce et pâle avant de reposer leur corps
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