À la mémoire d'Amina Bakkali

Le Chant la vie

Par | Penseur libre |
le

Photo © Jean-Frédéric Hanssens

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Lecture 1 min.

Je suis une femme d’été

 

j’ai du mal à réaliser

c’est un joli jour de printemps

à peine la rosée posée

sur ses lèvres qui disaient tant

 

tant de danses et tant de roses et

tant de nuits tendres et rebelles

son rire était comme un baiser

elle reste soleilleuse et belle

 

la belle a pour nom Amina

et Amina m’anima l’âme

quand son histoire se termina

 

quand sur son visage de femme

se posa son rêve incarnat

on eût dit éteinte une flamme

 

*

 

je dévorais à dents de louve

tous les amours tous les soleils

quand dans l’ombre les rêves couvent

et que s’endorment les merveilles

 

ma fille ma douce ma chanteuse

mon fils fait de pluie en dedans

mes amis de fête venteuse

mes amis de combats ardents

 

je vous dis ne regrettez rien

j’étais je suis femme d’été

enfant et mère de terriens

 

nous dansons nous aurons été

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à la nuit quand l’aurore vient

amants du jour en sa beauté

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