Les mots pour le dire

Poing de vue

Par | Journaliste |
le

Ce dessin de Caran d'Ache (libre de droit) indique bien à qui profite le crime...

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Le Kremlin vient de reconnaître que la Russie est en guerre contre l'Ukraine. Nulle contradiction, paraît-il, avec la célèbre expression utilisée auparavant: opération militaire spéciale. Car si elle est devenue guerre, c'est la faute à l'Europe et aux États-Unis, honte à eux.

De la même manière, crier au génocide du peuple palestinien quant à ce qui se passe à Gaza, c'est desservir sa cause. Côté génocide, et c'était fait exprès pour frapper là où ça fait mal, ç'auraient plutôt été les actions du Hamas au 7 octobre, car dans le terrorisme aveugle, il y a un peu de ça tout de même.

Il n'empêche que dans les deux cas, l'entêtement mortifère des belligérants aboutit à des catastrophes présentes et en laisse présager d'autres, pires probablement. Ce n'est pas une trêve humanitaire ou un cessez-le-feu qu'il faut réclamer, c'est la fin de la guerre. Le propre des états en guerre est d'abord d'essayer de gagner avant de condescendre à discuter. Or dans les deux cas, la victoire semble exclue et la paix, impossible. Il y eut à la fin de la seconde guerre mondiale un geste intelligent, créer les conditions d'une réconciliation entre les ennemis d'hier. Hélas, malgré les discours, la diabolisation de l'autre est systémarique. Ne s'en réjouissent que les marchands d'armes et les fortunes qui se créent. Mort, où est ta victoire?

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