Diablesse en monokini entourée de deux orants angéliques. Eglise Saint-Merri (début 16e), rue Saint-Martin, Paris. Voir livre Myrdal/Kessle. (Photo E. Rydberg).
Tu parcours la ville d’encombrantes photos dans les bras, tu les accroches et les abandonnes (donnes) au hasard des découvreurs. Sur la toile, tu orientes avec de maigres indices le jeu de piste. Ces actes-là sont pour moi la plus émouvante action humaine et artistique des temps troublés que nous essayons de vivre. Elle me touche à fond. Tu es mouvement quand tout se fige et ça bouge avec talent, beauté, huile de bras et une puissante générosité. Je la retrouve, cette générosité, dans ton portfolio quasi-gratuit et si riche « S’échapper une heure… », plein d’une beauté SURnaturelle.
Merci, Michel, pour ces baumes au cœur… En méditant sur tout cela, tes marches dans la ville, dans les bois, tes dernières photos de personnes écroulées loin de toute sérénité et, lisant en même temps l’incroyable roman qu’est « Le maître et Marguerite » de Boulgakov dans la nouvelle traduction d’André Markowicz, j’ai écrit pour toi le petit texte ci-dessous :
En France à Conflans-Sainte-Honorine, vendredi 16 octobre, c'est un professeur d'histoire cette fois qui a été assassiné parce qu’il avait intégré à son enseignement celui de la liberté de penser, de dire, d’écrire et de dessiner.
Près d’un tiers des ascenseurs disent sincèrement qu'ils n'ont rien contre les escaliers mais que la question est qu'ils préféreraient un système politique inspiré du "Coran triphasé" qui serait bien plus profitable à l'humanité en cela qu'il lui permettrait de dépasser un certain niveau, vers au-delà et par sa verticalité, au-dessus.