L’ÉTAT NAZI contre L'EUTHANASIE

Vous allez me dire qu'elle est facile celle-là, c'est vrai, mais c'est l'idée qui m'est venue quand ce jeudi 8 avril en France, à l'Assemblée Nationale, une minorité agissante du parti "Les Républicains" a bloqué un vote démocratique.

Ils ont, par plusieurs milliers d'amendements, empêché le vote final d'une proposition de loi ouvrant au droit à "une fin de vie libre et choisie". Le gouvernement "le monde nouveau" soutient obliquement cette situation, pas convaincu, Covid oblige, qu'il faille ouvrir aujourd'hui ce débat d'envergure, (il attend peut-être qu'on devienne tous immortels)

On peut quand même se poser la question de savoir si cette République monarchiste est aussi une Démocratie. Le texte avait pourtant reçu l'aval de l'Assemblée par un vote de 240 voix pour, 48 contre et 13 abstentions. Par là, elle représentait de fait le peuple, les sondages (Ipsos) donnaient plus de 96% des Français en faveur de l'euthanasie et de l'urgence d'un débat national sur la fin de vie.

Il a toutefois été promis une meilleure application de la loi actuelle, dite Claeys-Leonetti, qui prévoit une sédation profonde et continue pouvant mener tranquillement à la mort, mais sans euthanasie active. Est-on alors vraiment sûr que dans cet état, on ne continue pas de souffrir ou n'y aurait-il pas derrière tout cela l'idée que la souffrance est rédemptrice, comme celle du Christ sur la croix, annonciatrice de l'espérance et de la résurrection.

Mais bordel, qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu pour ne pas espérer et vouloir finir devant un jarret de veau côte-du-rhône avec la famille et les copains (vécu).

Wich