Tombouctou

Haïculs bénis

Par | Penseur libre |
le
commentaires 0 Partager
Lecture 1 min.

Le silence n’existe pas dans
Le rêve qui revient
Cette ville mystérieuse
A une porte au midi
Flanquée d’une sculpture blanche
Un cheval brisé en deux
La queue dressée vers le soleil
Une femme, cheveux libres,
Se presse dans le bourdon des poussières
Un livre sous le bras
Je suis assis au café
Avec les hommes assoupis
La paume sur le verre de thé
Les pupilles tremblent
Au rythme de la femme
Qui s’éloigne déjà
Entre un pigeonnier conique
Et le plus proche minaret
Un pigeonnier sans pigeon
Un minaret sans muezzin
J’entends juste le vent
L’eau qui bout
Le sable qui use la terre
Le silence n’existe pas dans
La ville des poussières
Ocre et grise

20/11/2006

Il semble que vous appréciez cet article

Notre site est gratuit, mais coûte de l’argent. Aidez-nous à maintenir notre indépendance avec un micropaiement.

Merci !

commentaires 0 Partager

Inscrivez-vous à notre infolettre pour rester informé.

Chaque samedi le meilleur de la semaine.

/ Du même auteur /

Toutes les billets

/ Commentaires /

Avant de commencer…

Bienvenue dans l'espace de discussion qu'Entreleslignes met à disposition.

Nous favorisons le débat ouvert et respectueux. Les contributions doivent respecter les limites de la liberté d'expression, sous peine de non-publication. Les propos tenus peuvent engager juridiquement. 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Cet espace nécessite de s’identifier

Créer votre compte J’ai déjà un compte