Le parmesan, c’est vache !

Profitant de ce que le Monstre en Spaghetti Volant a le dos tourné, le consortium Parmesan en profite pour tordre les vaches jusqu’à la dernière goutte de lait sans que ça lui coûte un rond. En tout cas le moins possible. Vous savez comment ça va avec le capitalisme : s’en mettre plein les fouilles sans se soucier des souffrances engendrées. Les souffrances ne sont qu’un des aspects de la rentabilité, laquelle tient lieu de philosophie, voire de spiritualité. Faut savoir compter pour engranger du fric, ce qui demande de faire fonctionner son esprit, c’est de la spiritualité. Georges-Louis Bouchez-double est prêt à vous expliquer tout ça dans le détail, sur simple demande.
C’est pas que les vaches soient payées au rendement, non, d’habitude elles donnent leur lait bénévolement, voire leurs petits, moyennant une étable confortable avec de la paille fraîche et un pâturage sympa plein de bonne herbe verte.
Eh ben là, tintin question confort bovin minimal, nous dit CIWF, une OGN française : attachées toute la journée dans des étables dégueulasses, et zéro pâturage. On ne les sort jamais, ou rarement, nous fait savoir CIWF. Je ne serai pas étonné que dans ces conditions le lait sente déjà le Parmesan à la sortie du pis.
Sortir les vaches le matin, les faire rentrer le soir, les nettoyer, changer la paille et toutes ces sortes de choses, ça demande du personnel, il faut le payer la plupart du temps depuis qu’il y a des syndicats de travailleurs qui viennent manger le pain du patronat. Alors plutôt que de payer une bande de culs-terreux malappris pour s’occuper des vaches, il vaut mieux les laisser dans leur bouse. Les culs-terreux et les vaches. Surtout les vaches ! elles sont pas syndiquées, braves bêtes, va ! et ensuite, un peu connes, c’est vrai, elles continuent de donner leur lait.
Alors, pourquoi se gêner ? Là aussi, demandez à Georges-Louis Bouchez-double, il vous donnera tous les détails spirituels.
C’est donc CIWF France qui a dévoilé le pot-au-fromage, et lancé une opération courriel pour alerter les populations, comme on dit. Lesquelles populations ont réagi largement, nous affirme l’association, mais, vous pensez bien, le consortium Parmesan a réagi lui aussi. Par de la com’, c’est-à-dire langue et images de bois et , bien sûr, n’a rien changé, ou sinon pour la frime nous dit encore CIWF.
Bon, le Gruyère, l’Emmental et autres fromages râpés, c’est pas mal, mais rien à faire, ça vaut pas le Parmesan. Sachant maintenant la manière dont il est produit, j’en mets dorénavant d’autres dans mon spaghetti.
Les Dieux, c’est très grand et faire un mouvement qui prend pour nous une fraction de seconde peut prendre des siècles pour eux. C’est pourquoi le MSV qui, je l’ai dit au début de l’article, putain faut un peu faire attention à ce que vous lisez ! n’a toujours pas fini de tourner les dos.
Suppléons ! https://www.ciwf.fr/

Va-t-on bientôt se foutre sur la gueule en Europe ?
77 ans de paix aux prochaines cerises, il y en a que ça démange de remettre le couvert au rata guerrier.
Après la fourniture de vaccins, l’industrie pharmaceutique qui s’est déjà fait des couilles en or avec le Covid, s’en ferait bien une deuxième paire en vendant des pansements. Sans compter que depuis la dernière guerre les ruines on été relevées, ça en fait du matériel à détruire, puis, évidemment, à reconstruire ! Et c’est là que les marchands de béton se frottent déjà les mains, commençant à compter les nombre de couilles qu’ils pourraient avoir en plus. Pour l’homme normal, une seule paire a une utilité. Les pas normaux, eux (et même elles, si, si), c’est juste pour le plaisir de les compter. Et puis cette inflation qui guette, c’est pas bon pour les chiffres d’affaires, faudrait donner un coup de jeune à tout ça.
L’homme de la situation est déjà dans les startings-blockhaus : Boris Johnson. Il se verrait bien en nouveau Churchill, il en a déjà la corpulence, faut bien commencer par quelque chose, et ça ferait oublier le reste, surtout le Brexit qui vendu comme une promenade de santé ressemble de plus en plus à une venelle merdeuse. Une bonne petite guerre avec ce pousse-aux-conneries certifié parmi les leaders, ça devient crédible. Il a déjà commencé à envoyer, du moins à ce qu’il dit, du matériel explosif anglais rouler des mécaniques dans les alentours de l’Ukraine.
Je peux pas dire que j’aimerais aller prendre l’apéro à une terrasse avec Poutine, mais je peux comprendre qu’il ne soit pas très content que l’OTAN déploie des missiles le long de ses frontières. Pourtant, c’est plus la Bolchevie chez lui ! Il aurait même plutôt tout ce qu’il faut pour s’entendre, moyennant tout de même un petit effort question bonnes manières, avec les dirigeants occidentaux ; (qui en fréquentent ouvertement de bien pires !) Il y en a même à qui ça ne déplait pas de l’avoir comme modèle. Ils n’osent pas le dire ouvertement. Si Poutine faisait aux ukrainiens ce que les USA font aux Cubains depuis  1962 (ils ont peur que Cuba les envahisse ?), eh bien... Heu... Ta gueule ! La situation n’est pas la même, voilà tout.
Peut-être est-on arrivé à un moment où se rentrer dans le chou arrangerait bien tout ce beau monde qui s’est donné vocation de conduire l’humanité vers des lendemains qui chantent.
Faux. Et ça ne s’améliore guère !
Que le monstre en Spaghetti Volant vous touche de son appendice nouilleux
Ramen.