Je suis devenu végétarien

Nos amis "Les Prix Nobel"

Par | Penseur libre |
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Lecture 3 min.

On connaît tous des Prix Nobel. J’appelle « Prix Nobel », celle ou celui qui sait tout et qui te fait passer pour un con en quelques répliques.

Au bistrot, avec Mireille, notre Prix Nobel du jour :

Vous :
(Heureux) Depuis une semaine je suis végétarien.

Le Prix Nobel :
Une semaine sans viande! Et ça va ?

Vous :
Ben oui.

Le Prix Nobel :
(Sidérée, voire effarée) Végétarien depuis une semaine et il dit que ça va. C’est évidemment la preuve que ça ne va pas. Tu aurais dû m’en parler avant.

Vous :
Mais non, je te jure que ça va.

Le Prix Nobel :
Monsieur Zwann Président des Saucisses a déclaré lors du Symposium Universel sur la viande conditionnée en saucisses : « Qui mange trop de légumes, devient lui-même un légume ». Tu vois ce qui t’attend !

Vous :
Personnellement, je connais des végétariens de longue durée et qui se portent bien.

Le Prix Nobel :
Qu’ils disent ! Être végétarien c’est comme être dans une secte. Tu perds tout discernement.

Vous :
Je n’ai pas l’impression qu’en une semaine j’ai perdu ma liberté de penser.

Le Prix Nobel :
Tu m’as toujours dit que tu aimais l’écologie et le fromage.

Vous :
Oui. Et alors ?

Le Prix Nobel :
Pour faire du fromage, il faut du lait et donc des vaches, des moutons, des chèvres.

Vous :
Oui. Et alors ?

Le Prix Nobel :
Quand les vaches, les moutons et les chèvres meurent, on en fait quoi ? On les jette ? Bravo le gaspillage. Et tu es écologiste ?

Vous :
Plutôt oui.

Le Prix Nobel :
Et alors que les vaches, les moutons et les chèvres nous ont tant donné depuis des milliers de millénaires, les végétariens décident que quand ces bêtes nourricières meurent, on les brûle ou on les jette dans une fosse commune. Quel manque de reconnaissance. Comment peux-tu être aussi ingrat?

Vous :
D’accord. Mais a contrario, il y a des animaux qu’on n’élève que pour les bouffer.

Le Prix Nobel :
Et si on ne les bouffait pas, ils n’existeraient carrément plus. Tu es pour la fin des espèces ?

Vous :
Evidemment non.

Le Prix Nobel :
Les dindes par exemple. Tu as déjà vu plus moche qu’une dinde ? Donc, si on ne mangeait pas de dindes, la race aurait disparu depuis bien longtemps.

Vous :
En même temps, les dindes je m’en fous. Chez ma grand-mère fermière, je me suis fait un jour agresser par un dindon parce que je caressais sa dinde. Il m’a pincé un testicule avec son gros bec. J’ai failli me retrouver avec une demi bourse à vie.

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Le Prix Nobel :
Tu vois ! Et donc ton jaloux dindon ne doit sa survie que parce qu’on le mange. Pour la survie des animaux, arrêtons d’être végétariens et bouffons de la bidoche. Heureusement que tu m’en parles avant de devenir un légume.

Vous :
(Dépité) Oui, heureusement que je t’en ai parlé avant. Qu’est-ce que je peux être con !

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Commentaires

Bernard Dutrieux | membre |

Glouglou!