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Disparue
La nuit noire
Disparues
Les étoiles d’Orion
Soudain
Le soleil
Trop brûlant
Et L’année s’écoule
Comme un torrent
Nuits noires
Soleil trop brûlant
Personne dehors
Les armées dans les rues
Hors de portée
Justin divague
En bleu
Dans une vie perpendiculaire
Un air de reproche
Figé sur les lèvres
Il crache son venin
En plein air
Sans y penser
Il trace sa route
D’un lit vide à l’autre
À chaque aube
Sa rage
L’art du désordre
Empile sauvagement
Des trames banales
Sur des bouts de papiers
Froissés et jetés
Claire pleure
Son livre terminé
Elle traverse
Tous les sens inversés
Vers une ligne d’arrivée
Floue
L’horizon est juste
Un trait de lumière
Où défile une foule pressée
Claire répète
À haute voix
La dernière phrase
De son dernier livre :
« La vie est très capable »
Moi
J’étais invisible
Et j’y voyais
Le choc des espèces
S’alliant sous le vieux gingko
Avec les vies d’à-côté
J’entendais les rires
Discrets
Je ressentais les impatiences
Cette année du patchouli
Et des riffs du Grateful
J’étais invisible
Pour affronter
L’air et la lumière
De grands vides blancs
Sur un mur sale
Géométrie antique
D’avant les guerres
Diane sifflote
Porte close
Jambes serrées
Index levé
Elle écoute le merle
Quand la terre prend vie
Fenêtres ouvertes
Sur les odeurs du vent
Une averse du matin
Fait trembler sa peau
Elle sait
Ses ruptures temporaires
Ses querelles de clocher
Ses absences, ses souvenirs
Elle délie son corps trahi
Pour avancer en belle insolence
Invisible
La nuit noire
Invisible
L’arc d’Orion
Tueur
Le soleil
Personne dehors
Des armées dans les rues
Que faire
Après les guerres ?
Au fil de la toile
&

Première émotion
Un écho apaisé
Exprime la nature
Parfums partout
La rivière est lente
Et pleine
Quelques cygnes nagent
Des feuilles font naufrage
La lumière l’effleure
Imprécisément
Et enferme
Dans son tremblement
Un vieil arbre déchiré
La rivière est lente
Un écho apaisé
Y imprime le bleu
D’un ciel ouvert
Du même auteur

Disparue
La nuit noire
Disparues
Les étoiles d’Orion
Soudain
Le soleil
Trop brûlant
Et L’année s’écoule
Comme un torrent
Nuits noires
Soleil trop brûlant
Personne dehors
Les armées dans les rues
Hors de portée
Justin divague
En bleu
Dans une vie perpendiculaire
Un air de reproche
Figé sur les lèvres
Il crache son venin
En plein air
Sans y penser
Il trace sa route
D’un lit vide à l’autre
À chaque aube
Sa rage
L’art du désordre
Empile sauvagement
Des trames banales
Sur des bouts de papiers
Froissés et jetés
Claire pleure
Son livre terminé
Elle traverse
Tous les sens inversés
Vers une ligne d’arrivée
Floue
L’horizon est juste
Un trait de lumière
Où défile une foule pressée
Claire répète
À haute voix
La dernière phrase
De son dernier livre :
« La vie est très capable »
Moi
J’étais invisible
Et j’y voyais
Le choc des espèces
S’alliant sous le vieux gingko
Avec les vies d’à-côté
J’entendais les rires
Discrets
Je ressentais les impatiences
Cette année du patchouli
Et des riffs du Grateful
J’étais invisible
Pour affronter
L’air et la lumière
De grands vides blancs
Sur un mur sale
Géométrie antique
D’avant les guerres
Diane sifflote
Porte close
Jambes serrées
Index levé
Elle écoute le merle
Quand la terre prend vie
Fenêtres ouvertes
Sur les odeurs du vent
Une averse du matin
Fait trembler sa peau
Elle sait
Ses ruptures temporaires
Ses querelles de clocher
Ses absences, ses souvenirs
Elle délie son corps trahi
Pour avancer en belle insolence
Invisible
La nuit noire
Invisible
L’arc d’Orion
Tueur
Le soleil
Personne dehors
Des armées dans les rues
Que faire
Après les guerres ?

Dans l’obscurité
Résonnent
Tous les rires du monde
Dans l’obscurité
Des yeux brûlent
De voir encore
Dans l’obscurité
Une inquiétante absence
De mouvement
Dans l’obscurité
Jess modifie le réel
Et le droit chemin
Se courbe
Arlette connaît cette chanson
Le fil et l’aiguille
La vie à faire
Les voyages pour rien
Telle une pythie debout
Elle avale le dernier verre
Une maigre consolation
Face à la sauvagerie
Qui rebondit
Sur le mur qui penche
Arlette complote
À mots ouverts
Et tant pis pour les fleurs
Dans l’obscurit
Résonnent
Tous les cris du monde
Dans l’obscurité
Des yeux brûlent
De voir encore
Dans l’obscurité
Une inquiétante absence
De vie
Dans l’obscurité
Cathy change de file
Et disparaît
Dans un fait divers
Yvon se laisse oublier
Le corps figé
Dans l’illégalité
Un juste combat
Cagoulé
Autour du feu de bois
Avec d’autres indécelables
Par les nouveaux quadrillages
Yvon, le coriace
Essuie une larme furtive
Liberté, j’écris ton nom
Aujourd’hui
Le reste du temps
Yvon est minuscule
Dans l’obscurité
Résonnent
Tous les swings du monde
Dans l’obscurité
Des yeux brûlent
De voir encore
Dans l’obscurité
Une inquiétante absence
De nerfs
Dans l’obscurité
Les causes perdues suivent
Le chemin des rides
Marc est seul coupable
De son total abandon
Tout toujours se passe
À l’instant même
Une soirée plombée ?
Marc explose
Un pied dehors
L’esprit ailleurs
Une fête foraine
Enfantine
Joyeusement acoustique
Surgit de l’ombre
D’un jour sans courant
Dans l’obscurité
S’entend
Le bruit incessant
Des lavabos
Que l’on vide

Reste
Encore vif
Le souvenir vague
D’un cauchemar choc
Une tempête de beauté
Et de douleurs étouffées
Le passé perdu
Dans l’agitation
Le poids des flocons
Froids
Sur l’abonné absent
Le besoin d’encore un verre
Au chant du coq
Norman tâte le vide
Dans le grain
Du chêne calciné
Le sang versé
L’odeur du feu
Un aperçu reçu
En pleine face
De vieilles peurs
Au cœur du tumulte
Norman lâche un pet
Quand sa voix se perd
Un ciel d’orage
La pluie enfin
Quelques nuances de tendresse
Seront le clou du spectacle
Marlène ment sur elle
Un petit malin la croit
Vertige
D’un homme en pièces
Qui ne lève plus les yeux
Il croit
L’esprit sauteur
Qui lui tourne autour
Marlène a les dents de verre
D’une louve empaillée
Elle mord la vie
En buisson ardent
Le petit malin
A le cœur emballé
Un regard « à travers »
Une limite humide
Un trésor dans les ruines
Le partage des miettes
Un festin
Bouche cousue
La vie douce
Dans un non-lieu
Du bon sens
Jonas veut perdre
Se couler
Dans un flot de matière
Il est d’attaque
Et tout est déjà fini
Aussitôt sauvé
Il lève le pied
Pour une danse fière
Sans qualité
Dans la solitude
De la cave à vins
Pas la force d’attendre
Le butin du jour
Une furieuse égalité
Dans l’indocile troupeau
La fièvre monte
Les sourires sont salaces
Calme-toi
Grande colère
Calmez-vous
Enfants d’un chœur triste
Mauvais sangs
Dans l’air sauvage
La vie au présent
Est de passage en ville
Quelques nuances de tendresse
Sont le clou du spectacle

Dans l’oreille d’un sourd
Quelques noix tombent
Le silence est rompu
Suivent Les bruits joyeux
D’une nuit blanche
Un tronc ratatiné
Dans les draps brûlants
Ne pas se séparer
Béa se fond dans l’ombre
César s’y perd
Et s’habille d’éclairs
Le temps d’une onde
La lumière, des ondes
Dans la course des ondes
Une unique musique
Un son léger
Un signe de vie
Dans un vieux café
Où l’on fume en cachette
Julie s’y oublie
Ses nuits si longues
Ses secondes chances
Tout ce qui arrive
Sur le sol nu
La trace d’un crime
Quelques asticots
Devant le zinc
Un homme terrifié
À bout de force
Un seul pied pour danser
Ce pas de travers
Un élan qui plie
Les muscles crispés
Malik continue
Digne et posé
Son geste précis
Abolit le temps
Être ici ailleurs
Et ailleurs ici
Rendre le rouge visible
Au-dessus de la mêlée
Malik fuit et combat
Le feu dans le feu
Béa s’abstrait
Du doute
Et des phrases creuses
Elle mange dans une assiette propre
Quand le monde sursaute
Ses mains fragiles
Ont l’adresse invisible
De l’herbe folle
César, le corps présent
Embrumé des vapeurs
Des profonds vertiges
Aux nuits tombées
Plaisirs infinis
Sommeils sacrés
Dehors
Une larme roule
Dans l’oreille d’un sourd
Janvier 2023

L’état pur
Sans limite
Un vaste cimetière
Youri est toujours ailleurs
La réalité tenue en face
La mort des autres
La vie à l’écart
La peur de mal vieillir
Implacable
Inertie
De verre en verre
Jusqu’à la dernière vodka
Bien distillée
L’ombre brusque
Un crachat de l’histoire
La violence des larmes
Douglas, pénétré par son rôle
Prend la pose
Dans un lieu enfumé
Sur la pierre bleue
Glissante
Il imite le passage du temps
Ce système impitoyable
Cette insaisissable fuite
Immobile sous les regards
Douglas, corps flottant
Est saisi d’un besoin urgent
Une recherche de la lumière
Loin des dévotions aveugles
Un jeu d’enfant
Laura, triste et nue
Qui peut l’entendre ?
D’abord, le hasard
L’inconscience du danger
Son sang remué
Mille fourmis en ligne
Sur son ventre froid
La chatouillent
Puissance de feu
D’une joie oubliée
Sortie de l’eau
De la première cicatrice
À la tête blanchie
Pol tout court
N’y voit pas malice
Il voit l’avenir
Comme destruction du rêve
Être là
En combattant
Aux petits soins
Sensible aux mouvements
Simple présence
Dans ce haut-lieu multiple
Où la chaleur pénètre
Les corps
Un air moqueur
Partage
Des sangs impurs
Dans les domaines inconcevables
La séance est enlevée

Une tempête
La maison s'envole
Tombe une dernière pluie
Aveuglant
Le calme revient
L'air manque
En quelques secondes
La vie prend le dessus
Et coule au-dessous
Pliée en deux
Par la peur
Par la douleur
Laura manque de tenue
Elle ne ressent rien
Ses gestes sont de tous les jours
Laura n'est pas là
La vie est dessus/dessous
Le calme est revenu
Fragilité totale

La voie est libre
Pour un retour rêvé
Des dispersés
De l’étang du Patriarche
À Moscou
Tout le monde danse
Aveuglément
Et laisse la vie
Être combat
Entre les plus forts
Achille se sent supérieur
Fin saoul
Sous un soleil écrasant
Tant d’éclat
Au bout des nerfs
Il lance des briques
Contre le miroir
Un plaisir nouveau
Devenu habitude
Il est
Et il n’est plus
La nuit s’éclaire
En un ciel blanc
Fausse route
Des luxes trop payés
Louise jouit d’un secret
Un trou de verdure
Mène au monde invisible
Nue au-dessus
Libérées des vagues dangers
L’oiseau vise
L’élargissement
Langue de bois
Et mots d’ordre
Hurlements aigus des fauves
Et de leurs petits
Et, comme au ralenti
La vie indifférente
Marcus tient le cap
Tête farcie
Des lunes déjà-vues
Il twiste
Sur la misère locale
Trouve le passage
Trace un signe obscur
Un service sacré
Rendu au sourire
Cette étincelle ordinaire
J’oublie
Quelques détails crus
Quelques plantes mortes
Quelques silences dans les files
J’oublie
La vie indifférente
Cette idée du calme
Si rien n’advient
Un visage se montre
La voie est libre
Pour un retour rêvé
Dans l’odeur des orties
Après la pluie
Dans une mer de nuances
Sur un corps inconnu
Un clin d’œil au temps
Une étreinte éperdue