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Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Charles Michel, président du Conseil européen, et David Sassoli, président du Parlement européen, assistent à la cérémonie du 10e anniversaire du traité de Lisbonne et du début du nouveau cycle institutionnel européen à Bruxelles, dimanche 1er décembre 2019. (Photo © EPA)

Et puis, ce matin...
Mon regard perdu
Longe l'horizon souligné d'éclairs
Frontière entre l'obscurité
Et la mer qui bouge
Mon œil enflammé
Par le vol des embruns
Troue le ciel absent
Mon souffle arrête le vent
Ma soif calme les vagues
Lumière
Couleurs
Force des choses
Une pensée passe
Je lui dis : passe...
Et Fous-moi la paix
Au fil de la toile
&

Et puis, ce matin...
Mon regard perdu
Longe l'horizon souligné d'éclairs
Frontière entre l'obscurité
Et la mer qui bouge
Mon œil enflammé
Par le vol des embruns
Troue le ciel absent
Mon souffle arrête le vent
Ma soif calme les vagues
Lumière
Couleurs
Force des choses
Une pensée passe
Je lui dis : passe...
Et Fous-moi la paix
Du même auteur

Et puis, ce matin...
Mon regard perdu
Longe l'horizon souligné d'éclairs
Frontière entre l'obscurité
Et la mer qui bouge
Mon œil enflammé
Par le vol des embruns
Troue le ciel absent
Mon souffle arrête le vent
Ma soif calme les vagues
Lumière
Couleurs
Force des choses
Une pensée passe
Je lui dis : passe...
Et Fous-moi la paix

À chaque moment, sa danse
Juste ce moment
Où la valse
Donne à Jack
Une allure folle
Dans le corps à corps
À chaque moment, sa danse
Mathilde est glaciale
Les yeux d'un bleu
Presque blanc
Beauté d'une arme
Feu sombre et fatal
Le sol sait
Le ciel foudre
Les autres rient
À chaque moment, sa danse
Sal palpite
Là où finit l'ordre
Contre les dieux
Dans un temps réel
Il marche en tête
À chaque moment, sa danse
Joël ouvre les yeux
Au centre d'un rêve
Calme sans ennui
Une goutte de sueur
Lui chatouille le cou
Le sol sait
Le ciel foudre
Les autres rient
À chaque moment, sa danse
Billie est illuminée
Par une transe joyeuse
Elle voit à ses pieds
Un pétale rouge
Et un oiseau antique
À chaque moment, sa danse
Louis s'écrase
Dans une volupté abstraite
L'esprit vide
Le regard perdu
Il entend de nombreuses voix
Le sol sait
Le ciel foudre
Les autres rient
À chaque moment, sa danse
Juste ce moment
Où la valse
Donne à Josiane
Une allure folle
Dans le corps à corps
Josiane et Jack µ
Un choc physique
Le sol sait
Le ciel foudre
Les autres rient

Ni vu ni connu
Jambes au soleil
Hernan fait des bulles
Dans son Aperol
L'œil transparent
Il zigzague
Dans sa vie incomplète
Il est l'ombre
Sur le mur aveugle
Qui s'échappe par l'unique fenêtre
Ses mains tremblent
Son corps sue
Hernan fait des bulles
Dans son Aperol
Il ne veut plus entendre
La force des chuchotements
De sa musique perdue
Et obstinée
Il noie ses longues absences
Dans l'Aperol
Je suis de tous les enfers
Relié par les flammes
Je suis un coup au plexus
D'un corps insensible
Plus tard, dans l'obscurité
Hernan a l'odeur virile
Le cœur ailleurs
Les yeux ouverts
À peine visible
Une proie quelconque avance
Dans la lumière poussiéreuse
Du carrefour

Cache-cache
Ne pas tout voir, c'est voir
Autrement
Ainsi
Emilia paraît vivante
Dans les plaisirs que Zibel offre
Ne pas tout voir, c'est voir
Sans mesure
Le moindre détail
Prendre sens inverse
Ne pas tout voir, c'est voir
Au-delà
Des passages obligés
Par un regard immobile
Ne pas tout voir, c'est voir
Tendrement
Jean qui se coule dans un limpide mystère
Et s'en laver les mains
Ne pas tout voir, c'est voir
À jamais
Un calme enchantement
Dans les transparences des airs
Ne pas tout voir, c'est voir
Éperdument
Le langage des paysages
Multipliés par le temps
Ne pas tout voir, c'est voir
Autrement
Ainsi
Aldo porte un estomac plein
Sur le bout de la langue

Ex nihilo
Émerge
Un système clair et précis
Des formes de vie
Une gamme de cris
Des astres cachés
Des brimborions
Nés d’un vide immense
Une lumière indirecte
Une table tournante
Le langage de la lune
Zelda songe
À voix haute
Aux douleurs profondes
Cachées sous la nappe
Nées d’un vide immense
Un haut-le-cœur
Un grain de sable
Une absence de larmes
Quatre veines
Stelio se saigne pour les autres
Et crée un vide immense
Juste comme ça
Sur le terrain
Stage de survie
Bol d’air
Rassemblement
Ada ne ressent rien
Ivre de son image
Sacrée, floue et minuscule
Née d’un vide immense
Ex nihilo émerge
Un système clair et précis
Des formes de vie
Des gammes de cris
Des astres cachés
Des brimborions
Nés d’un vide immense

Mille téléphones sonnent
Les pluies arrivent
Choc des eaux
Sur une terre invisible
Lumière immobile
Son éteint
Moment tranquille
D'une chaleur montent
Une odeur de propre
Et des poussières
Fertiles
Rien ne cloche
Valentine l'oublie
Le regard fixe
Gonflé de sommeil
Le cœur coincé
Au ras du sol
Au-dessus de la brume
Une corneille lui parle
Elle vole et lui parle
Intarissable
Peur de rien
Peur pour rien
Valentine répond :
Les noms d'oiseaux
Sont des injures
Les mots d'oiseaux
De vains vertiges
Alfred n'a jamais su
Comment tue la peur
Le moteur tourne
À plein régime
Circuit fermé
Sa peau frémit
D'un rire nerveux
Alfred n'est jamais lui-même
Quand il parle
Les yeux au ciel
Peur de rien
Peur pour rien
La vie comme un moment de gêne
Et où est le reste du monde ?
Il téléphone
La paix règne
Quand tout le monde téléphone
Un passant vit
Le choc de l'eau
Sur la terre invisible
Lumière immobile
Son éteint
Moment tranquille
D'une chaleur montent
Une odeur de propre
Et des poussières
Fertiles
Rien ne cloche
À l'arrivée des pluies
Le passant écoute
La corneille qui parle
Au-dessus de la brume
Elle vole et lui parle
Intarissable
Peur de rien

Un moment rare
Visible
Ou invisible
Un pétale tombé
D'un esprit vide
D'un bleu presque blanc
Le sol sait
Le ciel foudre
Des traversées osées
Un pétale tombé
D'un esprit vide
En volutes abstraites
Traverse la croute noire
Simple calque
Du temps réel
Louis aspire le souffle
Des ailes
D'insectes disparus
Il avale quelques poussières
Écrase une montée de colère
Louis marche en tête
Hors de lui
Comme un feu sombre
Qui couve
Derrière la vitre
Mathilde est glaciale
Une belle arme
Menaçante
Une cause perdue
Entre la cave et le grenier
Un tour de roue
Visible
Ou invisible
Un pétale tombé
D'un esprit vide
D'un bleu presque blanc
À chaque moment sa danse
Juste un moment
Une valse
Louis ouvre les yeux
Fait durer
Vue dégagée
Sur un accroissement de lumière
Josiane
En formes et en force
Trouve le code
Du grand jeu
En un choc physique
Comme magique
Partis de rien
Ils sont calmes sans ennui
Corps à corps
Une allure folle
Visible
Ou invisible
Un pétale tombé
D'un esprit vide
D'un bleu presque blanc
Le sol sait
Le ciel foudre
Des traversées osées
Un pétale tombé
D'un esprit vide
En volutes abstraites
Traverse la croute noire
Simple calque
Du temps réel
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