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Violant, Pan et moi.
Entre l’œuvre d’un artiste, l’artiste lui-même et le « regardeur », il y a des « affinités électives ». Voilà presque une décennie que je suis avec constance et attention un artiste portugais, João Mauricio aka Violant. J’ai consacré à son travail trois billets[1] et entretenu avec l’artiste une correspondance. Correspondance qui m’a permis d’éclairer la signification de ses œuvres, du moins j’ose l’espérer.
Richard Tassart - Jeudi 30 septembre 2021
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C 215. Le voyage en Ukraine.
Depuis de nombreuses années, les œuvres du pochoiriste C 215 me touchent.
Richard Tassart - Vendredi 30 avril 2022
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Jana et JS tombent le masque.
Dans le petit monde du street art, les pochoirs de Jana et JS étonnent et détonnent. Etonnent par leur maîtrise technique. Détonnent par leurs sujets.
Richard Tassart - Dimanche 30 septembre 2019
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Phlegm, journal de la pandémie.
La crise du coronavirus n’est pas encore achevée que fleurit une myriade d’articles de presse consacrés à la pandémie qui ravage notre pauvre monde désarmé. Les points de vue sont divers, épidémiologiques bien sûr, mais également philosophiques, sociologiques, ethnologiques car le monde d’après celui que nous fantasmions pendant le confinement est déjà là.
Richard Tassart - Samedi 31 août 2020
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Shaka : Représenter l’énergie déployée par la matière.
A la toute fin de la défunte année, Shaka a inauguré la M.U.R.[1] Montmartre. Sa fresque comme les précédentes questionne. Dire avec des mots ce qu’elle représente est la première question qu’elle pose au « regardeur ». Un homme semble ramper sur le sol. Est-ce un homme ?
Richard Tassart - Mardi 31 janvier 2022
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Bisk, un éloge du détail.
Bisk est un plasticien autodidacte, inclassable. Il serait facile, peut-être trop facile, de le classer dans la catégorie des writers. Mais, outre que je ne vois guère l’intérêt de classer les artistes, par définition dirais-je, originaux et uniques représentants de leur espèce, ce n’est pas parce qu’un artiste vient du graffiti et qu’il utilise à profusion son blaze qu’il appartient, comme dans le jeu des 7 familles, à un mouvement artistique. Je prétends même (quelle audace !) que l’artiste se définit par la singularité de son projet et de sa production.
Richard Tassart - Mercredi 30 septembre 2021
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La mort en noir et blanc. Entretien avec Itvan K
Je ne crois pas au destin, à la prédestination, je sais que le futur n’est pas écrit. Par contre, je crois au hasard. A condition de se mettre d’accord sur sa définition.
Richard Tassart - Jeudi 31 octobre 2017
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13 Bis : la petite fabrique de l’étrange.
Que n’ai-je pas encore dit sur l’œuvre de 13 Bis ?
Richard Tassart - Mercredi 28 février 2022
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Pichi/Avo : un discours sur l’art.
Le 10 novembre 2017, dans ces colonnes, j’ai consacré un article au duo d’artistes espagnols Pichi et Avo.[1] Nos deux artistes ont inauguré le 19 mars une fresque de 160 m2 (23 mètres sur 7) couvrant la palissade masquant les travaux de l’ancienne librairie Boulinier, boulevard Saint-Michel à Paris. L’œuvre a été commandée par Quai 36 une société spécialisée dans la promotion de l’art dans l’espace public.
Richard Tassart - Mercredi 31 mars 2021
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Thierry Olivier aka Epi2mik par lui-même.
J’ai lu tous les articles de presse publiés sur Epi2mik. J’ai regardé toutes ses œuvres. J’ai consacré deux articles à son travail[1]. Des milliers de mots, des centaines d’images depuis de nombreuses années et je m’interroge. Est-il légitime de mettre des mots sur les œuvres de Thierry Olivier ?
Richard Tassart - Mardi 31 janvier 2022
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Art dé/confiné ?
Gardons-nous de faire un bilan de la pandémie. Il est trop tôt, bien trop tôt. Par contre, on voit déjà que le sars-Cov 2 a été et reste le maître des horloges. Le temps passe assurément mais on ne le voit pas passer. A telle enseigne que certains, et non des moindres, s’interrogent pour savoir s’il existe vraiment. Le flux du temps n’est appréhendable que parce que les sociétés se donnent des repères. Des repères nationaux comme les fêtes et les célébrations. A ces repères se superposent les repères religieux.
Richard Tassart - Jeudi 31 mai 2021
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Têtes de mort.
Confidence pour confidence, je ne suis pas un amoureux des cimetières et, à vrai dire, la mort n’est guère chez moi une préoccupation encore moins une angoisse ni une source d’interrogations religieuses voire métaphysiques. Si depuis des années, bientôt une décennie, j’interroge les représentations de la mort, c’est le fruit du hasard. Une rencontre avec les œuvres d’Éric Lacan, artiste singulier auquel j’ai déjà consacré trois articles[1].
Richard Tassart - Jeudi 31 octobre 2021
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Madame confinée.
Dans quelques jours s’achèvera en France la période de confinement et commencera une nouvelle période dite de déconfinement, ce qui est une litote pour ne pas dire une sensible réduction des contraintes. Un moment historique à n’en pas douter qui laissera des traces ; douleur des morts par milliers, souffrance de ceux qui n’ont ni feu ni lieu, trace dans nos mémoires de ce printemps maudit.
Richard Tassart - Mercredi 31 mai 2020
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Jana et JS, un album photo.
Richard Tassart - Jeudi 31 décembre 2017
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Shaka : Déconstruire la forme, reconstruire la forme.
La distinction entre les mots « artisan » et « artiste » est récente. A peine plus de sept siècles. Deux mots de notre langage pour désigner deux concepts différents, cela nous semble relever de l’évidence. Pourtant appliquée à des domaines particuliers la distinction interroge.
Richard Tassart - Mercredi 31 juillet 2021
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«Le Jugement Dernier», de Jérôme Mesnager, une toile religieuse
Amoureux de ma ville, Paris, passionné de photographie, comme mes glorieux aînés, maîtres de la photo humaniste, j'en sillonne les rues à la recherche de l’«instant décisif».
Au hasard des rues, en 1983, j’ai rencontré « l’homme blanc » de Jérôme Mesnager. Cet homme blanc était pour moi un fantôme qui laissait sa trace là où il se posait. Il s’appuyait contre un mur, il s’asseyait sur un banc, il s’accrochait aux rebords d’une fenêtre et une forme blanche témoignait de son existence et de son passage.
Richard Tassart - Mardi 31 août 2017
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Lima Lima, aka Lucie Legrand, devenir artiste.
Partons d’une assertion : « On ne nait pas artiste, on le devient ». Je ne crois pas à l’ « Art enfantin » ; pas davantage à l’ « Art brut ». Sans entrer dans une byzantine définition de l’art, je dirais qu’est artiste celui qui se donne à lui-même ce statut social et dont l’œuvre est reconnue par une partie du corps social comme de l’art. L’artiste se définit par sa production ; encore faut-il que la production ait aux yeux d’un public, une valeur.
Richard Tassart - Jeudi 30 avril 2018
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Seth. « Playtime », l’expo.
Nota bene.
Ceci n’est pas une introduction (pour le lecteur qui veut absolument qu’un billet soit introduit, je ne saurais trop recommander l’article que j’ai précédemment écrit[1]). C’est tout au plus un « chapeau » pour cerner le périmètre de l’article qui suit.
Richard Tassart - Mercredi 30 avril 2021
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Dourone : nouvelle collection.
J’ai, dans d’autres lieux et en d’autres temps, consacré deux billets à l’œuvre de Dourone[1]. C’est dire assez l’intérêt que je porte à cet artiste et depuis 2012 à ce duo d’artistes : Fabio Lopez Gonzalo et Élodie Arshak, alias Elodieloll.
Richard Tassart - Vendredi 30 septembre 2019
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TWE Crew : « Vive la Commune ! »
Dans un article récent[1] j’ai essayé de rendre compte, le moins mal possible, de la fameuse intervention en milieu urbain du jeune Ernest Pignon-Ernest pour célébrer le centenaire de la Commune de Paris, intervention in situ qui a été appelée par d’autres que l’artiste « Les gisants ». Fin avril 2021, 150 ans après la Commune et la Semaine sanglante (du dimanche 21 au dimanche suivant 28 mai 1871), il m’a paru intéressant de voir comment un crew de graffeurs parisiens, TWE crew, commémorait ces événements.
Richard Tassart - Jeudi 30 avril 2021
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Ardif : Là, tout n'est qu'ordre et beauté, pignons, engrenages et roues dentées.
A l’occasion du Festiwall 2019, j’avais consacré un billet à la fresque d’Ardif[1] pour dire tout le bien que je pensais de ce jeune artiste. Sa fresque du Mur Oberkampf suscite un vif intérêt et met en lumière le talent singulier d’Ardif.
Richard Tassart - Vendredi 30 novembre 2019
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Jean Rooble : Clair-obscur.
Voilà belle lurette (voire même un peu plus) que je m’interroge sur les rapports entre les mots et les images et aussi celui des titres avec les œuvres. La performance de Jean Rooble le 4, 5 et 6 juin 2021 est au sens littéral une illustration de la relation entre les mots et l’image.
Richard Tassart - Lundi 30 juin 2021
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Que disent les murs peints de Singapour ?
Les hasards de la vie ont voulu qu’actuellement ma vie se partage entre Paris, un village de Cerdagne en Catalogne à quelques encablures de l’Espagne et Singapour. Un partage du temps qui facilite les comparaisons. Dans ces 3 lieux différents des murs ont été peints par des artistes. L’occasion était belle de rechercher les significations des murs peints du 13ème arrondissement de Paris et des murs peints de Singapour que je viens de découvrir.
Richard Tassart - Vendredi 28 février 2018
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Hopare, un art nouveau du portrait
Dans un précédent billet consacré au « Rêve » d’Hopare, rue de Maronites à Paris, j’avais mis l’accent sur l’importance du trait dans la peinture d’Hopare. Dans le portrait de femme qu’Hopare a exécuté en juin 2016, dans le cadre d’Ourcq Living Colors, nous trouvons des points communs avec « Le rêve ».
Richard Tassart - Mardi 31 août 2017
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S7TH VIXI, vaincre ses démons.
S7TH VIXI devant sa fresque peinte lors de Black lines 2, rue d'Aubervilliers à Paris, juillet 2018.
Prendre pour blaze, pour nom d’artiste, S7TH VIXI, avouons-le n’est pas banal. Au-delà de l’originalité, Aurélien Ramboz est trop cultivé pour avoir laissé le hasard jouer aux dés. S7TH se prononce comme le chiffre 7 mais son orthographe le distingue d’un autre street artist auquel j’ai déjà consacré un billet : SETH, comme le dieu égyptien du désert, de l’orage, des oasis, des étrangers et protecteur de la barque solaire.
Richard Tassart - Lundi 31 juillet 2018
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Ludo, « une grande gueule ».
L’épithète « grande gueule » n’est évidemment pas un manque de respect, pis encore une grossièreté. C’est bien sûr, plus qu’un constat, un compliment ! Je reprends pour parler de Ludovic Verhnet aka Ludo les propos qu’il tenait dans un entretien publié par le magazine Beaux-Arts en 2017 : « Je regrette qu’on n’ait pas de grandes gueules qui provoquent, qui s’expriment un peu sur nos murs. » Somme toute, Ludo regrettait-il qu’il n’y ait pas d’autres Ludo. En cela, il a cent fois raison.
Richard Tassart - Mercredi 31 mars 2019
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C 215 et le massacre de Charlie-Hebdo.
Lundi 7 janvier 2019. Il est dans les 15h30. Il fait déjà sombre. Une petite pluie glaçante commence à tomber. J’arrive devant les anciens locaux de Charlie Hebdo en ce jour du 4ème anniversaire du massacre de la rédaction. Pas grand monde pour cette commémoration. Un couple de badauds en vadrouille qui a fait un détour par la rue Nicolas Appert dans le 11ème arrondissement de Paris. Un mec qui joue de la guitare. Un japonais qui photographie. Un caméraman qui fait quelques images. Et moi.
Richard Tassart - Mardi 31 janvier 2019
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Eddie Colla, les Barbares
Ma rencontre avec les œuvres de l’américain Eddie Colla est relativement récente. Au détour de la rue des Cascades à Ménilmontant, dans le Marais, sur les murs de sombres impasses crasseuses et malodorantes de la rue Saint-Denis, ses portraits de femmes et d’hommes captent le regard.
Richard Tassart - Jeudi 31 mai 2018
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« We the people », la campagne anti-Trump de Shepard Fairey.
La campagne de Barack Obama de 2008 a été étroitement associée à une image, l’affiche de Shepard Fairey. Elle reprenait une photographie de l’ancien président et déclinait en bleu, blanc et rouge (les couleurs du drapeau américain) le portrait du premier candidat noir à l’élection présidentielle américaine. Cette image traitée comme un pochoir illustrait le slogan de campagne : « Hope » (espoir). Deux autres mots-concepts sous-titraient également l’affiche : « Vote » et « Change ».
Richard Tassart - Mercredi 31 mars 2017
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Farid Rueda, un exemple du muralisme mexicain contemporain.
Si New York est mère du street art, cette mère fit d’innombrables petits. D’abord, par ordre d’entrée en scène, les tags du métro de New York dans les années 70 recouvrirent les murs, puis les rames. Les tageurs s’approprièrent cette forme nouvelle d’art et déclinèrent les tags en adoptant différents styles, en variant les formes, les couleurs et créèrent des compositions plastiques originales intégrant tags et lettrage, lettrage et fresque.
Richard Tassart - Vendredi 31 mars 2018
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Banksy à Venise.
Venise, la ville-musée, patrimoine de l’humanité, ses gondoles, sa biennale, « l’événement artistique le plus grand et le plus prestigieux du monde », et un petit monsieur, manteau sur les épaules, chapeau sur la tête qui installe près de la place Saint-Marc son chevalet et ses tableaux. 9 tableaux encadrés et un cadre vide. Une pancarte sur laquelle est écrit ; « Venice in oil ». Des badauds qui regardent les toiles. Le petit monsieur attend le client en lisant le journal.
Richard Tassart - Vendredi 30 juin 2019
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Street art et couteau suisse.
Le street art serait-il une solution à l’animation culturelle des quartiers et à l’embellissement de nos villes ?
Richard Tassart - Mercredi 30 septembre 2020
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Petit précis de vocabulaire du street art.
Richard Tassart - Mercredi 31 janvier 2017
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La Rouille, la peinture comme exorcisme.
Richard Tassart - Mardi 31 juillet 2017
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Dourone, « Le beau est toujours bizarre », Baudelaire
Vous pensiez, cher lecteur, faire étalage de votre science en parlant d’un muraliste qui a acquis en quelques années une renommée internationale, qui peint des « murs » de centaines de mètres carrés avec un style reconnaissable entre tous : j’ai nommé Dourone. Vous prononciez son nom un peu comme (duRɔø). J’ai le regret de vous informer, croyez que j’en suis fort marri, que vous avez tout faux. Primo, Dourone n’est pas son nom mais son blaze ; il s’appelle Fabio Lopez Gonzalo et il est Espagnol. Pourquoi choisir comme nom d’artiste Dour ?
Richard Tassart - Vendredi 28 février 2018
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FD crew, le mur Karcher, un comic strip.
L’association Art Azoï qui gère plusieurs « murs » dans le 20e arrondissement de Paris a donné carte blanche aux 6 artistes du crew FD : Alfe, Fume2, Panzer, Peter, Redulk et Tipol. Le crew nous propose, peint sur le mur Karcher, un strip. Bonne occasion de pointer les rapports qu’entretiennent bande dessinée et street art.
Richard Tassart - Vendredi 30 avril 2019
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Un graffito, des graffiti. Les supports.
Un crew a, pour peindre, besoin de supports à sa peinture et ces supports sont le plus souvent des murs (les « roulants » -les trains, les métros, les bus etc.- sont des supports recherchés par ailleurs). La hiérarchisation des supports est assez complexe pour le commun des mortels. Taguer un « roulant » est d’abord un défi car il faut pénétrer dans les garages surveillés par des vigiles, des caméras, des chiens. En fonction du risque, les roulants sont classés.
Richard Tassart - Jeudi 31 décembre 2019
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Rouge, l’oasis d’un instant dans le désert.
Le 1 août, le M.U.R. Oberkampf, avait invité Rouge. Je ne sais pas pourquoi cette artiste plasticienne a choisi de s’appeler Rouge. Je sais qu’elle est diplômée de l’Ecole des Beaux-arts de Bordeaux. Deux informations qui relèvent de l’anecdote et n’expliquent rien de son œuvre. Fidèle à mes bons maîtres, je pense que c’est dans l’œuvre elle-même qu’on trouve des éléments qui éclairent la démarche artistique. C’est la raison pour laquelle, sans autre préambule, j’en viens à l’œuvre espérant y trouver matière à comprendre le projet de Rouge.
Richard Tassart - Vendredi 31 août 2020
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Héol. Le panthéon des humbles.
Un lundi après-midi de février, il faisait froid, le ciel était plombé par des nuages gris d’acier, au crachin succédaient des averses. Un temps d’hiver ordinaire à Paris. J’avais décidé d’aller prendre des photos de la fresque Black lines peinte le dimanche sur le spot de la rue de La Fontaine au Roi à Belleville. Je tenais en particulier à prendre des clichés des œuvres d’Itvan Kebadian et d’El Veneno, deux artistes à qui j’ai déjà consacré des articles. Faut pas trainer pour prendre des photos des œuvres de street art à Paris.
Richard Tassart - Vendredi 31 mars 2022
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João Mauricio, alias Violant, muraliste, « La chute d’Adam », Ferrão Ferro, Setúbal, Portugal.
Mc Luhan, théoricien des médias, prophétisait le développement du « village global ».Certes le monde n’est pas encore un village mais l’Internet, dès aujourd’hui, facilite la communication : communication des informations, des idées, des images. Les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou Tumblr nous font connaître via des groupes spécialisés des œuvres de street artists du monde entier. C’est par hasard, en « surfant » sur le Net, que j’ai découvert le travail de João Mauricio, alias Violant.
Richard Tassart - Vendredi 30 novembre 2016
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Singapour, faire société autrement.
Mon rédac-chef vous avait annoncé, chers lecteurs, qu’après une interruption d’un mois de mon blog, « je ne manquerais pas de vous faire partager mon voyage ». Ce qui est dit, est dit…et on ne discute les « propositions » d’articles de son rédac-chef.
Richard Tassart - Vendredi 30 juin 2017
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Levalet raconte des histoires!
Jules Ferrand sort sa montre de son gousset. Dix heures viennent de sonner au clocher de Saint-Eustache annonçant la fermeture du marché des B.O.F. Les beurre-œuf-fromage ont acheté leur marchandise, fait le tour des caisses des mandataires pour payer, ramasser les achats, chargé les camions place Beaubourg. Il a un petit sourire aux bords des lèvres : c'est une bonne journée qui s'annonce. Il a trouvé une belle meule de gruyère extra, un vieux Salers et tout ça sans facture. C'est toujours ça que le percepteur n'aura pas.
Richard Tassart - Dimanche 31 août 2018
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Le street art à Paris : « Messieurs les censeurs, bonsoir ! »
La rue d’Aubervilliers, à Paris, est une frontière. Frontière, en ce sens qu’elle délimite deux arrondissements parisiens, le 18e et le 19e. Le côté impair fait partie du 18e, le côté pair du 19e. Une limite administrative, rien de plus. La vraie limite est géographique, c’est la voie ferrée et le pont Riquet qui l’enjambe.
Richard Tassart - Jeudi 31 mars 2019
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Combo : une chronique de la haine ordinaire.
Combo est un artiste. D’aucuns diraient même un artiste engagé. Il est vrai que notre homme n’a pas froid aux yeux et qu’il ne craint pas de déchaîner les foudres de ses contempteurs.
Richard Tassart - Vendredi 31 octobre 2019
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Exit Trump : le vent du boulet.
C’est, je le crois, une expérience assez commune de poser un nom sur une chose, un sentiment, une circonstance, une émotion et de comprendre, grâce à la désignation, la complète signification de la chose ainsi nommée. A vrai dire cela fonctionne comme une soudaine découverte de la réalité de la chose dont la réalité, la vérité ne pouvaient accéder à la conscience. Un genre de révélation soudaine, le côté mystique en moins.
Richard Tassart - Mardi 31 janvier 2021
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Street art / peinture.
Feue ma grand-mère avait l’habitude de ponctuer son discours de courtes locutions-phrases qui pour elle était l’expression de la plus grande des sagesses. Elle me disait notamment « Qui trop embrasse, mal étreint ». Adage bien discutable après réflexion. J’ai lu d’admirables histoires du monde et de captivantes histoires de la peinture. Question de méthode. Pour mieux voir, il convient, pour mettre en récit une foultitude des faits, de créer entre soi et le sujet d’étude une distance.
Richard Tassart - Vendredi 31 janvier 2022
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"Heroes", the Ernesto Novo's masterpiece.
« Heroes »
(3m x 2m, techniques mixtes sur toile)
A tribute to Ernesto Novo’s heroes.
Richard Tassart - Mercredi 31 octobre 2016
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Astro, « Vertigo », exposition solo, galerie Loft du 34.
Richard Tassart - Jeudi 31 mai 2017
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Esthétique gothique, Éric Lacan, Le Mur 12, octobre 2017.
Je me garderai bien de faire l’histoire des représentations de la mort, de ses attributs et de son sinistre cortège (le cadavre, le squelette, les os, les tombes, le corbeau, le sablier etc.) « Vaste programme », trop ambitieux pour mes modestes connaissances. Disons pour être bref que toutes les sociétés, de tous temps ont représenté, pour des raisons différentes, « le dernier voyage ». Dans notre culture occidentale la complaisance de sa représentation est intimement liée au romantisme qui a été décliné dans tous les arts.
Richard Tassart - Mercredi 30 novembre 2017
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Yola, mettre en scène notre culture picturale.
Pour la troisième année, la galerie The Wall 51, l’association DAM et la mairie du 19ème arrondissement de Paris ont organisé, en juin, le Festiwall. Le « line-in » était impressionnant, qu’on en juge ! Basto, Crey 132, Daco, JBC, Jérôme Mesnager, Jo Di Bona, Joachim Romain, Justin Person, Kashink, Madame Moustache, Philippe Hérard, Stew, Tea, Ymas.
Richard Tassart - Vendredi 30 juin 2018