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Dans l’oreille d’un sourd
Quelques noix tombent
Le silence est rompu
Suivent Les bruits joyeux
D’une nuit blanche
Un tronc ratatiné
Dans les draps brûlants
Ne pas se séparer
Béa se fond dans l’ombre
César s’y perd
Et s’habille d’éclairs
Le temps d’une onde
La lumière, des ondes
Dans la course des ondes
Une unique musique
Un son léger
Un signe de vie
Dans un vieux café
Où l’on fume en cachette
Julie s’y oublie
Ses nuits si longues
Ses secondes chances
Tout ce qui arrive
Sur le sol nu
La trace d’un crime
Quelques asticots
Devant le zinc
Un homme terrifié
À bout de force
Un seul pied pour danser
Ce pas de travers
Un élan qui plie
Les muscles crispés
Malik continue
Digne et posé
Son geste précis
Abolit le temps
Être ici ailleurs
Et ailleurs ici
Rendre le rouge visible
Au-dessus de la mêlée
Malik fuit et combat
Le feu dans le feu
Béa s’abstrait
Du doute
Et des phrases creuses
Elle mange dans une assiette propre
Quand le monde sursaute
Ses mains fragiles
Ont l’adresse invisible
De l’herbe folle
César, le corps présent
Embrumé des vapeurs
Des profonds vertiges
Aux nuits tombées
Plaisirs infinis
Sommeils sacrés
Dehors
Une larme roule
Dans l’oreille d’un sourd
Janvier 2023
Au fil de la toile
|

N’est-on jamais présent
Quand l’ordre s’établit
Sous les décombres
De la table de jeu ?
Propagande avalée
Goutte à goutte
De la majorité silencieuse
À la majorité haineuse
Anne passe inaperçue
Elle traverse
Les lumières floues
Une averse de neige
Ses vies aléatoires
Ses larges inaccessibles
Rêves figés
Raison perdue
Anne s’ancre au port
Dans la position de l’étrangère
Un réseau d’intrigues
En toile de fond
L’obsession d’interdire
Les mèches rebelles
Bien à l’abri
Et sans pitié
La contagion opère
Et voile les futurs
Isaac sait tout
Il sait aussi
Le non-répertorié
Il ferme les yeux
Accède aux couleurs
D’un infini facile
Face à lui
La chose en face
Serre dans le poing
Un éclair rouge
Du verre pilé
Une grenade
Isaac trouve
Au fond d’un sac
Le double langage
Des juges et des accusateurs
Isaac faiblit et jette l’éponge
Une longue dissonance
Voici
Une soudaine nouvelle flamme
Le cœur n’y est pas
Pourtant
Il est minuit,Marcel lit
Il ne sera jamais
L’ami
Du colonel Kurz
Il lit Les subtils changements
Les lignes dansantes
Les secrets pour personne
Cela lui paraît véritable
Et dangereux
Céleste se voit au paradis
Dans le repos des âges
Elle sculpte un bloc de marbre
Une rumeur lente entre les lèvres
Son désir est violent
Elle charge les éclats de pierre
De l’ombre qui grandit
Céleste vit et crée
Une cérémonie parfaite
Douce à ses doigts
Elle caresse un fauve paisible
Dans tous les coins
De tous les écrans
Vibre la peur du vide
Du même auteur

Dans l’oreille d’un sourd
Quelques noix tombent
Le silence est rompu
Suivent Les bruits joyeux
D’une nuit blanche
Un tronc ratatiné
Dans les draps brûlants
Ne pas se séparer
Béa se fond dans l’ombre
César s’y perd
Et s’habille d’éclairs
Le temps d’une onde
La lumière, des ondes
Dans la course des ondes
Une unique musique
Un son léger
Un signe de vie
Dans un vieux café
Où l’on fume en cachette
Julie s’y oublie
Ses nuits si longues
Ses secondes chances
Tout ce qui arrive
Sur le sol nu
La trace d’un crime
Quelques asticots
Devant le zinc
Un homme terrifié
À bout de force
Un seul pied pour danser
Ce pas de travers
Un élan qui plie
Les muscles crispés
Malik continue
Digne et posé
Son geste précis
Abolit le temps
Être ici ailleurs
Et ailleurs ici
Rendre le rouge visible
Au-dessus de la mêlée
Malik fuit et combat
Le feu dans le feu
Béa s’abstrait
Du doute
Et des phrases creuses
Elle mange dans une assiette propre
Quand le monde sursaute
Ses mains fragiles
Ont l’adresse invisible
De l’herbe folle
César, le corps présent
Embrumé des vapeurs
Des profonds vertiges
Aux nuits tombées
Plaisirs infinis
Sommeils sacrés
Dehors
Une larme roule
Dans l’oreille d’un sourd
Janvier 2023

L’état pur
Sans limite
Un vaste cimetière
Youri est toujours ailleurs
La réalité tenue en face
La mort des autres
La vie à l’écart
La peur de mal vieillir
Implacable
Inertie
De verre en verre
Jusqu’à la dernière vodka
Bien distillée
L’ombre brusque
Un crachat de l’histoire
La violence des larmes
Douglas, pénétré par son rôle
Prend la pose
Dans un lieu enfumé
Sur la pierre bleue
Glissante
Il imite le passage du temps
Ce système impitoyable
Cette insaisissable fuite
Immobile sous les regards
Douglas, corps flottant
Est saisi d’un besoin urgent
Une recherche de la lumière
Loin des dévotions aveugles
Un jeu d’enfant
Laura, triste et nue
Qui peut l’entendre ?
D’abord, le hasard
L’inconscience du danger
Son sang remué
Mille fourmis en ligne
Sur son ventre froid
La chatouillent
Puissance de feu
D’une joie oubliée
Sortie de l’eau
De la première cicatrice
À la tête blanchie
Pol tout court
N’y voit pas malice
Il voit l’avenir
Comme destruction du rêve
Être là
En combattant
Aux petits soins
Sensible aux mouvements
Simple présence
Dans ce haut-lieu multiple
Où la chaleur pénètre
Les corps
Un air moqueur
Partage
Des sangs impurs
Dans les domaines inconcevables
La séance est enlevée

Une tempête
La maison s'envole
Tombe une dernière pluie
Aveuglant
Le calme revient
L'air manque
En quelques secondes
La vie prend le dessus
Et coule au-dessous
Pliée en deux
Par la peur
Par la douleur
Laura manque de tenue
Elle ne ressent rien
Ses gestes sont de tous les jours
Laura n'est pas là
La vie est dessus/dessous
Le calme est revenu
Fragilité totale

La voie est libre
Pour un retour rêvé
Des dispersés
De l’étang du Patriarche
À Moscou
Tout le monde danse
Aveuglément
Et laisse la vie
Être combat
Entre les plus forts
Achille se sent supérieur
Fin saoul
Sous un soleil écrasant
Tant d’éclat
Au bout des nerfs
Il lance des briques
Contre le miroir
Un plaisir nouveau
Devenu habitude
Il est
Et il n’est plus
La nuit s’éclaire
En un ciel blanc
Fausse route
Des luxes trop payés
Louise jouit d’un secret
Un trou de verdure
Mène au monde invisible
Nue au-dessus
Libérées des vagues dangers
L’oiseau vise
L’élargissement
Langue de bois
Et mots d’ordre
Hurlements aigus des fauves
Et de leurs petits
Et, comme au ralenti
La vie indifférente
Marcus tient le cap
Tête farcie
Des lunes déjà-vues
Il twiste
Sur la misère locale
Trouve le passage
Trace un signe obscur
Un service sacré
Rendu au sourire
Cette étincelle ordinaire
J’oublie
Quelques détails crus
Quelques plantes mortes
Quelques silences dans les files
J’oublie
La vie indifférente
Cette idée du calme
Si rien n’advient
Un visage se montre
La voie est libre
Pour un retour rêvé
Dans l’odeur des orties
Après la pluie
Dans une mer de nuances
Sur un corps inconnu
Un clin d’œil au temps
Une étreinte éperdue

On ne sait jamais
Où la foudre frappe
L’éclair jaillit
Comme un avis tranché
Sur tout
Que sait-on
De l’heure qui vient
Dans ces zones de commerce
Si laides
Soudain
Tous les chiens aboient
Un récit se répand
Une rumeur
Eugénie se laisse distraire
Droguée à la vitesse
Et à l’art d’interdire
Elle vit
Une pointe d’agacement
Un signe de trahison
Dans ce chœur des cœurs
Tout animal
Et toujours arrive
La police morale
On ne sait jamais
Où la foudre frappe
Au centre de l’instant d’après
Lors d’un baiser sur l’autre joue
Choc électrique
Malédiction de l’ombre
Axel serre les dents
Lèvres brûlées
Par de lourds soupçons
Il ne trouve plus sa place
Et toujours arrive
La police morale
Un singe en bois
Rince son œil de verre
Dans l’eau de l’averse
Patient zéro
D’une vague épidémie
Il est la voix du vide
D’une étrangeté raisonnable
Un petit miracle
Une abstraction première
Rien d’autre et tout cela
Pas une tache d’encre
Sur les livres en cendres
On ne sait jamais
Où la foudre frappe
Corps chaud accroché
À la paroi d’une montagne
Léa s’émiette
En vent enfumé
Un triste sort
Le but du hasard
De la poussière
La nature du conflit
Est de partir de rien
Une chambre d’échos
Une soupe au lait
De l’érotisme à menottes
Le fantôme d’une idée
Le dehors mis dedans
Une ombre lumineuse
Plus rien n’est à vendre
Et là encore arrive
La police morale

N’est-on jamais présent
Quand l’ordre s’établit
Sous les décombres
De la table de jeu ?
Propagande avalée
Goutte à goutte
De la majorité silencieuse
À la majorité haineuse
Anne passe inaperçue
Elle traverse
Les lumières floues
Une averse de neige
Ses vies aléatoires
Ses larges inaccessibles
Rêves figés
Raison perdue
Anne s’ancre au port
Dans la position de l’étrangère
Un réseau d’intrigues
En toile de fond
L’obsession d’interdire
Les mèches rebelles
Bien à l’abri
Et sans pitié
La contagion opère
Et voile les futurs
Isaac sait tout
Il sait aussi
Le non-répertorié
Il ferme les yeux
Accède aux couleurs
D’un infini facile
Face à lui
La chose en face
Serre dans le poing
Un éclair rouge
Du verre pilé
Une grenade
Isaac trouve
Au fond d’un sac
Le double langage
Des juges et des accusateurs
Isaac faiblit et jette l’éponge
Une longue dissonance
Voici
Une soudaine nouvelle flamme
Le cœur n’y est pas
Pourtant
Il est minuit,Marcel lit
Il ne sera jamais
L’ami
Du colonel Kurz
Il lit Les subtils changements
Les lignes dansantes
Les secrets pour personne
Cela lui paraît véritable
Et dangereux
Céleste se voit au paradis
Dans le repos des âges
Elle sculpte un bloc de marbre
Une rumeur lente entre les lèvres
Son désir est violent
Elle charge les éclats de pierre
De l’ombre qui grandit
Céleste vit et crée
Une cérémonie parfaite
Douce à ses doigts
Elle caresse un fauve paisible
Dans tous les coins
De tous les écrans
Vibre la peur du vide

La fanfare joue une marche lente
Lignes mélodiques
Mouvement constant
Nuages blancs
Lisa fixe le ciel léger
D’un pas distrait
Les gonds grincent
La porte claque
Une bourrasque a effacé
Tout point de chute
Un vent doux
Apporte le chant des feuilles
Lisa avale les mots
Qu’elle récite
En un sillon répétitif
Sa peur de l’espace tombe
Les lieux débordent
Enfin Lisa soupire
Longuement
SLOW
Un cercle de poudre blanche
Au centre
Un homme à nichons
Enlace
Une femme sans fesses
Paroles d’amour
Avances timides
La tension monte
Tous les sens s’échappent
Peaux saisies
Corps luisants
Cous tendus
Et tout brûle
En fumée
La poudre blanche
ROCK
Un chien s’enfuit
Au pied, sale bête
Un cri autoritaire
Trop tard
Justin fait profil bas
L’animal n’est pas féroce
Une vie terne
Noirceur et manques
Migraine et poussières
Matins gris
À l’eau froide
Personne à qui parler
Personne à toucher
Le poids porté
De tout
Partout
BLUES
C’est simple
Pourtant
Dans la course
D’une longue minute
La nature arrête son cirque
Une chose advient
La foudre figée
Visible
En lueur orange
Et
Rien ne pèse
Aucun objet
Aucune personne
Rien
SILENCE
Lignes mélodiques
Mouvement constant
Nuages blancs
On fixe le ciel léger
D’un pas distrait
Et
Rien ne pèse
MARCHE LENTE