Vous êtes ici
LES BLOGS RECOMMANDÉS
Billets les + lus
Billets les + récents

Sans toucher terre
Poème en images panoramique (voir billet précédent) qui vous promène de Brighton à Charleroi en bord de Sambre avec une musique originale de et par Georgy Parascan.
Une scène hivernale
Il gèle
En un lieu retiré
Plage et orage
Double horizon
Les yeux dans la mer
Robert utilise la force
Sur la jetée de Brighton
Gestes barrière
D’une fontaine
Jaillit le bleu
De l’univers
Incertain
Équilibre et balance
Une douche crétoise
De l’autre côté de l’air
Des bunkers
Bas dans le ciel
Un plan personnel
Une chaîne de commandement
Une procession
Méditation à Mariemon
t Pluie sur le ring, vers Charleroi
La mort sous la porte
Un rêve de bouc
En bord de Sambre
Un autre enfant perdu
Des pigeons bien logés
De jeunes chiens jouent
Watermusic
Métamorphose
Généalogie lunaire
Envol retenu
Sans toucher terre
Vers la lumière
Without touching ground
A winter scene
It’s freezing
In a remote place
Beach and thunder
Double horizon
Eyes sinto the sea
Robert uses force
On Brighton’s pier
Barrier gestures
Of a fountain
Streams blue
Of the universe
Uncertain
Balances
A Cretan shower
On the other side of the air
Bunkers
Low in the sky
A personal plan
A chain of command
A procession
Meditation in Mariemont
Rain on the ring, towards Charleroi
Death under the door
A goatee’s dream
On the banks of river Sambre
Another lost child
Well-housed pigeons
Young dogs playing
Watermusic
Metamorphosis
Lunar genealogy
Retained flight
Without touching ground
Towards the light
Au fil de la toile
Et tout devint confus...

Du même auteur

Sans toucher terre
Poème en images panoramique (voir billet précédent) qui vous promène de Brighton à Charleroi en bord de Sambre avec une musique originale de et par Georgy Parascan.
Une scène hivernale
Il gèle
En un lieu retiré
Plage et orage
Double horizon
Les yeux dans la mer
Robert utilise la force
Sur la jetée de Brighton
Gestes barrière
D’une fontaine
Jaillit le bleu
De l’univers
Incertain
Équilibre et balance
Une douche crétoise
De l’autre côté de l’air
Des bunkers
Bas dans le ciel
Un plan personnel
Une chaîne de commandement
Une procession
Méditation à Mariemon
t Pluie sur le ring, vers Charleroi
La mort sous la porte
Un rêve de bouc
En bord de Sambre
Un autre enfant perdu
Des pigeons bien logés
De jeunes chiens jouent
Watermusic
Métamorphose
Généalogie lunaire
Envol retenu
Sans toucher terre
Vers la lumière
Without touching ground
A winter scene
It’s freezing
In a remote place
Beach and thunder
Double horizon
Eyes sinto the sea
Robert uses force
On Brighton’s pier
Barrier gestures
Of a fountain
Streams blue
Of the universe
Uncertain
Balances
A Cretan shower
On the other side of the air
Bunkers
Low in the sky
A personal plan
A chain of command
A procession
Meditation in Mariemont
Rain on the ring, towards Charleroi
Death under the door
A goatee’s dream
On the banks of river Sambre
Another lost child
Well-housed pigeons
Young dogs playing
Watermusic
Metamorphosis
Lunar genealogy
Retained flight
Without touching ground
Towards the light

Une fureur
Un calme insensé
Frappé
Lucien se fige
Devant l’ombre apparue
Il était pierre qui roule
Écrasait les choses libres
Et les détails du monde
Le voilà à l’arrêt
Devant une porte ouverte
En attendant le café
Tranches de pain
Confitures
Les doigts pianotent Chopin
Sur le bois de la table
Ariane oppose
Le visible et l’invisible
Au bord d’un désert
Tout en courbes
Inachevées
Ce matin
Une tempête de sable
Affole la respiration
D’Ariane
Charles Trenet chante
Une noix
Qu’y a-t-il à l’intérieur
D’une noix ?
Rien n’échappe à Ariane
Elle évite la pierre qui roule
Avec la voix douce
D’un rêve
Ariane est comblée
Dans un lit mouillé
Elle ronfle
Le calme
D’un ruisseau en automne
Un réservoir de pudeurs
Une arme chargée
D’une balle dum dum
Une bombe amorcée
Une idée, des paroles
Une émotion, un silence
Un corps ouvert
Jambe dérobée
Un agacement d’amour
Un feu
Les sept nains se comptent
Fausses vieilles barbes
Immortelles
Cachées en
Toi sans moi
N’existe pas
Ton élégance radicale
Ton œil indompté
Moi sans toi
N’existe plus
Dans ce temps devenu Fou
Un géant vu de derrière
Dit un poème très sombre
D’un faible éclat de voix
Il dit les lunettes roses
La limite du rée
l Le monde des sans odeur
L’art déshumanisé
Il nous noie à nouveau
Dans l’eau lente qui pue
Ariane lève ses paupières lourdes
Secoue ses cheveux
Noir corbeau
Elle avale l’intérieur
D’une noix
Une tasse de café corsé
Nomme Les disparus
Et les bienvenus
Elle chuchote son plaisir
Gaiement
À Christian qui écrase
Les choses noires
Et pousse sa pierre
Qui roule Loin
De son corps libéré

Alain, hors d’atteinte
Et toujours rattrapé
Évite de se voir
Dans le tain du miroir
Où règne son vieux moi
Jeu de cubes mal ajustés
Dans le décor espéré
D’une terre mieux jardinée
Le fleuve court vers sa brume
Il s’ouvre aux profondeurs
Il fend la buée blanche
En ligne bien tracée
Depuis son commencement
Alain s’endort assis
Dans une vieille paresse
L’œil vide
Les bras tombants
Il est deux endroits
Au même moment
Il est deux moments
Du même endroit
Louise regarde la rue
Une porte grince
Des gens chuchotent
Un coup de sifflet sec
Du verre cassé
Une forme apparaît
Un pied dans l’ombre
La tête levée vers la fenêtre
L’œil luisant
Au sol
Comme un dessin
Une poignée de cailloux
Par combien de matins naissants
Alain a suivi les rails du tram
Les mains derrière le dos
Seul
Avec, sur les épaules,
Le poids de tous les malheurs
Et de quelques nuages
Louise, paupières closes,
Mange les miettes
Oubliées sur la table
On sonne
Elle entend Alain
Qui se mouche
Qui cogne et qui crie
Louise veut juste dormir
Comme on dort dans l’herbe fraîche
Au printemps
Loin des peurs inventées
Le fleuve roule vers sa brume
Il s’ouvre aux profondeurs
Dans un éblouissement
Il sait
Le meilleur est devant
Dans l’aventure des vagues

Le spectacle de toujours
Envahi de couleurs
Fulguration
Des seconds rôles
Rires du public
Rien de suspect
Anouk parle à elle-même
Un sourire dans les yeux
Soudain bouleversée
Par une poussière
Rires du public
Rien de suspect
Yoko lève le voile
Fin d’un rêve
Un pur caprice
Une énigme du boulevard
Rires du public
Rien de suspect
Matt, hors de lui
Court au hasard
Vers un lieu retiré
À l’arrière du front
Rires du public
Rien de suspect
Tien est scié
D’un coup d’œil
S’ouvre un passage obscur
Qui l’absorbe sans bruit
Rires du public
Rien de suspect
Louise vacille
Un saut en avant
Une pause
Retour case départ
Rires du public
Rien de suspect
Le spectacle de toujours
Envahi de couleurs
Le feu est mis
Aux statues en colère
Fumées flottantes
Brouillard opaque
Hurlements de la meute
Fuite du public
Un clac suspect
Dans le théâtre déserté
Odeurs dans l’air
Germes de vies
Deux gouttes d’eau
Font une source chaude
Le charme opère
Encore

Anne m’attend
Sa jupe berce
La douce chaleur
Du temps enfant
Un silence
Une absence
Quelques notes
Un rythme de bréviaire
Murmuré
Lentissimo
Corolle musicale
Accrochée
Autour de ses hanches
Elle cherche le goût d’un vieux craquelin
Croqué un jour pluvieux
Elle le cherchera
Encore, encore
Et une lazure dorera son cœur
Elle chante aussi les mots
Qui disent l’envol
De l’oiseau bleu
Au regard froid
Qui a glacé son sang
Elle appelle
Dans la clarté de midi
L’enfant disparu
Du temps des longs dimanches
Anne m’attend
En chantant
Le téléphone sonne
C’est Jean
Il vient

Ciel ! La distance
Ciel ! La présence
Ciel !
Division du temps
Implosion des gens
Cache-cache
Un paysage voilé
Une eau invisible
Chante Les couleurs disparues
Signes d’une nuit sans lune
Suzanne a la langue
Bien pendue
Ses idées volent
Comme des hirondelles
Indécises
Aux ailes acérées
Elle parle là
Où l’air est libre
Mais l’herbe mauvaise
De l’eau pure sort du granit
À côté
L’arbre est patience
Sous son pied
Tout est abri
Longue rumeur
Friture cosmique
Ondes de joie
La foule enfle
Lucien discourt
Il pense convaincre
Un œil fermé
L’autre tourné vers l’intérieur
La foule le refroidit
De petits rires blessants
Plus un mot n’est dit
Sur une terre de menteurs
Et d’assassins
Court dans le vent tiède
L’idée du poison
Un effluve efficace
Une menace suspendue
Au-dessus des têtes vides
Roxane est veuve
Et Luigi ne vient pas
Elle est faite pour les nuages
Et les couleurs primaires
Elle suit les signes sculptés
Les oies rieuses
La route défile
Elle dort sous la bonne
Et belle étoile
Loin des questions idiotes
Le fleuve s’enfuit
Par la fenêtre ouverte
Aller simple pour toujours
Seul le gel allonge son tempo
Tout coule
Jusqu’à pas d’heure
Ciel ! La distance
Ciel ! La présence
Ciel !
Division du temps
Implosion des gens
Absence
Le jour du mariage de Lénine
Et de la vierge Marie
La lune ronde nous éclaire
Et le soleil revient
Toujours vainqueur