Le Génie
Une édition originale par Thierry Robberecht, le 13 janvier 2023

© Serge Goldwicht
A cause du changement climatique la terre connut des tempêtes du siècle qui se répétaient chaque année, des inondations et des incendies dans lesquels des millions d’êtres humains perdirent la vie. Combien exactement ? Et où ? Personne ne le sait parce qu’il n’y a plus d’électricité, plus de télévision et plus d’internet. Les seules sources d’information sont les radios qui fonctionnent avec des piles. Les survivants qui se regroupés dans les villages construits avec les ruines des arbres et des plantations dévastés par les tempêtes. Les survivants avides d’informations se pressaient autour des postes de radio dont le moindre crachotement ou la baisse du niveau du son fait craindre le pire : la mort des piles.
Dans les villages qui crèvent de faim, on redoute les pillages et les attaques des villages voisins. Les survivants vivent dans la terreur et le silence quand soudain, l’un d’entre eux brise le recueillement que s’imposent traditionnellement les humains devant la mort de leurs semblables en hurlant : « Regardez ce que j’ai trouvé en creusant une tombe ! Du pétrole ! Du pétrole ! On va pouvoir vivre comme avant ! C’est le retour du progrès ! Progrès fut le dernier mot de cet homme avant d’être transpercé par les flèches des survivants.
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